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Castel de la Grande Amazone de l'Ordre Royal des Dames Blanche à l'Écu Vert lié au jeu lesroyaumes.com
 
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 Au detour d'un sentier

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Fauconnier
jades
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jades

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MessageSujet: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyMer 25 Fév 2009 - 20:21

Au detour d'un sentier Ruines
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Fauconnier

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyMer 25 Fév 2009 - 21:21

Les ruines du vieux manoir, où ils devraient être hébergés, étaient proches des lieux où se dérouleraient les évènements des prochains jours. Nonobstant, ce ne fut pas sans difficultés que le jeune Faucon parcourut à pied le chemin les y conduisant, surtout en y menant deux chevaux par la bride. Loin de l'auteur, voire même du personnage principal, de dire que ces deux carnes haridelles canassons bidets chevaux étaient remuants, ce qui aurait été critiquer ouvertement le haras de Ryes qui fournissait en montures fraiches la garnison sur place. Mais avez-vous déjà tenté de diriger deux montures de près de 400 kilos, avec un pied éclaté? Adrian le fit. Et souffrit. Amen.

Il avança, clopin-clopan sur le chemin de terre damé qui conduisait aux vieilles ruines à travers les arbres entourant le manoir, conduisant le convoi réduit de l'Ordre derrière lui. Le soleil jouait dans les arbres, renvoyant des éclats faisant penser à des lucioles partout alentour, réveillant la végétation encore sous le coup de l'hiver. Et en une petite dizaine de minutes, la petite troupe se trouva lors au niveau des ruines du vieux manoir, où on leur avait permis d'installer le campement. Le vieux manoir avait le toit écroulé, et il était fort probable que les quelques restes encore debout seraient envahis par la végétation sous peu. On l'avait vidé de tout ce qu'il contenait bien entendu, et il ne restait qu'un structure vide, et encore, proche de l'éboulement par endroits. Voyant l'heure avancer, le camp devant être établi avant le début de la cérémonie qui devait être le soir même, Adrian réfléchit vite, et tâcha d'imaginer comment s'installer le plus vite possible, tout en profitant des atouts du vieux bâtiment. Il passa ainsi quelques instants de réflexion devant l'ouvrage à accomplir, les chevaliers derrière lui le laissant à sa réflexion. Puis, ayant décidé, il se tourna vers les hommes d'armes qui les avaient accompagnés.


- " Un homme avec moi, pour s'occuper des bêtes. 2 pour explorer les ruines. Soyez prudents, ça a l'air dangereux par endroits. Repérez les endroits solides, et ceux dangereux. On pourra peut-être s'éviter de monter un tref. Les autres, commencez à monter un tente. Ca laissera le temps aux autres de faire leur reconnaissance.

Fissa. "


La mention finale n'avait pour but que de les faire se hâter, et de montrer qu'il fallait se presser. Il était encore heureux que le temps soit beau, car le jeune Vicomte n'oserait imaginer s'il devait accomplir toutes ces tâches sous la pluie... Les hommes d'armes partirent, laissant seulement celui qui avait été désigné pour l'aider. On lui demanda où monter le tref, et Adrian examina la structure du vieux manoir. Celui-ci formait un L, et il décida donc que le plus simple serait probablement de faire un feu au creux du L, et donc de monter les trefs face à ce creux. Le chariot fut donc amené à ce point, et l'on déchargea de quoi monter une tente, alors que les chevaux étaient menés par les apprentis palefreniers vers les bâtiments, pour trouver un endroit où ils seraient à l'abri du vent et de la pluie si besoin. Par bonheur, une pièce qui faisait fort penser à une salle de vie était encore debout, malgré un morceau de toit écroulé, et Adrian y pénétra, observant la cheminée qui en ornait un coin. Il ne savait pas ce que valait le conduit, mais au moins les bêtes seraient au sec. La pièce serait trop petite pour héberger tout le monde, mais permettrait au moins aux hommes d'armes de s'installer pour dormir. Ne participant pas à la cérémonie, il était probable qu'ils resteraient ici. La perspective d'un feu, et celle d'une nuit avec un toit sur la tête ravissaient le jeune homme, alors qu'il remarquait les murs décrépis, le sol de vieux marbre poussiéreux, et qu'il faisait entrer les chevaux.
Ils les attachèrent aux croisillons de fer qui ornaient les fenêtres, veillant à ce que les bêtes ne soient pas trop proches pour ne pas se blesser. Puis l'homme d'arme retourna chercher dans le chariot le nécessaire, pour s'occuper des chevaux. Ils ôtèrent les selles, tout ce qui leur était sur le dos, les fontes, et les mirent dans la pièce, devant la cheminée. Curieux spectacle, que celui de ces hommes et de ces chevaux, là où voilà des années, des repas devaient probablement être pris. Ils entreprirent alors de les panser et des les curer, de les bouchonner. Ce fut peu après que les deux éclaireurs revinrent, disant que l'ensemble était fort pourri, mais que cette pièce semblait stable. Aussi le jeune Faucon les chargea-t-il de creuser le foyer pour le feu, et de chercher de quoi faire le feu. Ce à quoi ils allèrent s'atteler.
Il fallut environ une heure aux deux hommes pour s'occuper de tous les chevaux, ce qui les fit finir en milieu d'après-midi. Un tref était monté, et un deuxième commençait à se structurer. Le feu démarrait dans le foyer creusé et ceint de petites pierres trouvées dans les décombres. Un broc d'eau se trouvait à proximité, en cas de soucis. L'on déchargea alors les affaires, que l'on entreposa soit dans la pièce, à côté des chevaux, soit dans la tente, lorsqu'il s'agissait des affaires de Cerridween et Enguerrand. Adrian présuma que son coffre devait s'y ajouter, et il l'apposa donc dans le fond du tref, alors que l'on déchargeait du chariot de quoi faire les lits de camp. Deux, évidemment. Il se doutait qu'il dormirait sur une paillasse. L'après-midi eut au moins le mérite de l'empêcher de réfléchir. On entreprit de positionner le chariot entre les deux trefs, de façon à former un quart de cercle autour du foyer, et ainsi de former protection en cas d'attaque. Ceci fait, on entreposa la nourriture et la boisson, un gros tonneau de bière, dans la pièce, près des chevaux. Enfin, les hommes d'armes étendirent les paillasses pour la nuit, sachant qu'ils se serviraient de leurs capes comme de draps, de leurs selles comme oreillers, ou de leurs capes si le temps était bon. Encore une fois, ce moment de franche camaraderie permit au jeune Faucon d'éviter de réfléchir, se réfugiant dans sa tâche, évitant les traditionnelles blagues ou bavardages qui subordonnaient ce genre de moments. Il était supérieur aux hommes d'armes, pardi! Il était noble! Il ne s'abaisserait pas à leur parler, voire à plaisanter. Certes, il devait obéir aux ordres, et faire des tâches dégradantes ; mais il n'en était pas moins NOBLE, par dieu. Noble. L'orgueil, parfois, a la peau dure. On vérifia que les chevaux avaient à manger, que la nourriture était installée, que le chariot était déchargé, et on s'installa autour du feu naissant, pour plaisanter et bavarder.

Le pied d'Adrian continuait à lui faire souffrir le martyre, au point qu'il se demanda s'il n'était pas enflé. Il ne se priva pas, lors du déchargement, d'ailleurs, pour traiter avec brutalité le coffre susdit. Mais malgré tout, il parvint à exécuter ses tâches, même si leur perfection pouvait porter à caution.

La Licorne disposait désormais de son campement.
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nith

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyMer 25 Fév 2009 - 22:08

Nith descendit donc de son chariot, ressemblant ainsi plus à un paysan sortant pour vendre son blé au marché plutôt qu’à un homme de son rang. De toute façon, cela ne l’inquiétait pas pour le moins du monde. L’apparence extérieure lui importait peu, il n’était pas du genre à vraiment prêter attention à ces détails. Lui-même d’ailleurs ne s’arrêtait pas à la façade, préférant converser afin de connaître son interlocuteur et poser son jugement. Mais cela ne semblait pas être le cas pour la personne qui avait voyagé avec eux dans la carriole. Il avait profité de ce voyage pour jeter quelques coups d’œil à l’arrière, histoire de récolter quelques informations sur le nouveau venu au sein de la forteresse.

Ah, ces jeunes… Tant de fougue, tant de rêve, tant d’ambition. Il avait plusieurs fois remarqué le regard plein d’admiration du jeune vicomte, notamment lorsqu’il se portait sur la silhouette du Grand Maistre à l’avant de la procession. Le Perplexe sourit devant la candeur de la jeunesse, l’éblouissement qu’éprouver le jeune noble devant ce qui pouvait représenter un chevalier dans toute sa splendeur, du moins aux yeux de la population générale. C’est sûr que lui n’était pas vraiment ce que l’on pouvait considérer comme le preux chevalier sur son cheval blanc. D’un autre côté, il se demandait bien pourquoi le jeune vicomte ne chevauchait pas lui-même sa propre monture. Ainsi, il aurait pu être plus près de chevalier qui avait sa charge, ou alors d’un chevalier qu’il admirait. Il n’avait pas posé la question, après tout, c’était la Rouquine qui avait la charge de l’éducation à la chevalerie du jeune Fauconnier. Bizarre bizarre…

Si c’était pour surveiller les affaires qu’ils apportaient avec eux, ce n’était pas vraiment utile… A deux sur le chariot entouré d’une compagnie de Licorneux, il ne risquait pas de se faire attaquer, à moins de tomber par le plus grand hasard sur toute une armée de brigands armés jusqu’aux dents. A moins bien sûr que cela soit pour éviter que les coffres et autres ustensiles ne tombent de leur embarcation… La route était plutôt plate, sans virages serrés comme on pouvait les trouver dans les régions montagneuses. Bon, à part quelques nids de poule, il n’avait rien à redire quand à la maintenance de la voierie… Ou alors c’était peut être que le jeune escuyer personnel ne savait pas monter ? Non, ce ne pouvait pas être le cas, l’équitation était un des arts que l’on enseignait dès le plus jeune âge aux enfants de la noblesse. Ce devait être le cas, vu comment il faisait savoir à tout bout de champ à quel rang social il appartenait. Même s’il ne l’avait pas entendu de sa propre voix, les quelques rapports qu’il avait lus à son sujet était assez éloquents.

Qu’il avait bien changé le jeune Fauconnier… Il se rappelle encore la première fois où il l’avait rencontré. C’était il y a bien longtemps, le jeune escuyer ne devait pas s’en souvenir. C’était lors du Grand Chapitre de la Licorne, ayant eu lieu aux portes de Paris. Il n’était encore qu’un escuyer à l’époque, sans grande charge, sans titres ni expérience. Il assurait l’accueil des invités de cet événement, ébahi de voir tant de grand de ce monde assisté aux festivités données par la Licorne. C’est vraiment à ce moment qu’il prit vraiment conscience du respect qu’inspiré l’animal à corne, pouvait attirer de prestigieux hôtes… Et c’est là qu’il les rencontra, la Franc-Comtesse de l’époque et son tout jeune enfant… Sa Grandeur Daresha… Il retrouva ce drôle de petit couple lors du second chapitre de la Licorne, en sur les terres de Ryes, enfin surtout la Comtesse. Il avait pu à cette occasion prendre connaissance d’une face jusqu’alors inconnue de la dame : la mère éplorée, en proie à la panique alors que son fil vagabondait librement dans le campement. Il était en charge de la sécurité des lieux, et fut donc amené à participer à la recherche du jeune bonhomme…

Ah, que de souvenirs lors de cet événement en Normandie. Il avait pu rencontrer des personnes admirables, apprendre un peu plus du taciturne Capitaine Rhuyzar. Même aujourd’hui, il éprouvait un grand respect, mêlé d’une certaine crainte envers l’éminence grise de la forteresse. Il en avait appris de sa moitié, la fougueuse Ilmarin, sa sœur Kalian et son chaperon Aurora. Un sourire se dessina alors qu’il repensait à l’impétueux Luti, à cette bonne tranche de rire alors que les deux soulardes prenaient une douche imposée… Le simple escuyer de l’époque commençait à prendre du galon… Ah, finalement, lui aussi avait bien changé…

Sa canne se pose sur le sol, il reprend pied dans le présent. Il voit déjà le jeune Adrian s’occupait de la charrette, de leurs affaires, et de la troupe d’hommes d’armes qui les accompagnaient. C’est alors qu’il se mit à réfléchir au futur, au sien comme à celui de ses proches. A peine née, et voilà déjà qu’il devait abandonner la garde de son enfant à une nourrice. N’était-il pas le rôle du père que de passer du temps avec ses enfants, ou au moins avec ceux qu’il reconnaissait ? Mais lui, aurait-il vraiment du temps pour s’occuper de son héritier ? Entre ses charges, ses missions, où pourrait-il trouver l’occasion de rester tranquillement avec son enfant ? Et puis il vivait pratiquement uniquement à Ryes, or la forteresse n’était pas vraiment l’endroit idéal pour élever un nourrisson. Ses craintes pour l’avenir devinrent de plus en plus inquiétantes : qu’en serait-il de l’éducation de l’enfant ? Deviendrait-il comme Adrian, un jeune noble bien conscient de son rang, profitant de son statut pour s’imposer ? Pourrait-il, parviendrait-il à inculquer les valeurs qu’il jugeait fondamental comme l’humilité, l’honneur ? Sûrement pas, car il ne risquait pas d’être très présent…

Ses pas sur trois jambes le menèrent inconsciemment sur le lieu qui leur avait été indiqué pour camper. Il n’était pas vraiment très enthousiaste pour de nouvelles nuits passées à l’extérieur. Une soirée dans une chambre confortable avec un joyeux feu crépitant dans l’âtre, voilà qui était plus qu’intéressant… Mais il se devait de rester avec ses Frères… Mais si le besoin s’en faisait vraiment sentir, il pourrait toujours demander une chambre à la dernière minute… Il mit du temps pour arriver à sa destination, largement assez pour qu’à son arrivée, l’installation du campement était déjà bien avancée. Les lieux n’étaient pas vraiment ce à quoi il s’attendait : il pensait qu’on allait leur attribuer un terrain vague à proximité du manoir. Mais ce fut dans des ruines que le campement allait être installé, ce qui donna un côté assez déprimant à l’ensemble…

Il avait du temps avant que la cérémonie ne commence, alors il décida de rester regarder, voir comment le jeune se débrouiller avec des hommes presque deux fois plus imposants que lui sous son commandement…
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Akane

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyMer 25 Fév 2009 - 23:16

On leur avait désigné comme lieu de campement des ruines… ruines… Était ce un lieu pour accueillir des comparses ? Elle ne broncha pas et avait montré tout de go, sa surprise à ses camarades. Passons… L’effet de la nouvelle digérée, elle se rendit au lieu sus dit, flânant dans le repère des dames blanches, mais point trop. Étant responsable des hommes d’armes, elle se devait de les surveiller, et de, même si le petit se trouvait sous l’autorité de la rouquine, jeter un coup d’œil sur lui.

Arrivée au lieu dit du campement elle resta sans voix… Ce qu’elle vit était pire que ce qu’elle imaginait…Plus…Désolant… Elle grimaça, et tenta de garder son calme. Cependant, et ce, malgré elle, des mots s’échappèrent de sa bouche carmin de manière bien distinctive…


- Bon sang ! Sommes-nous des moins que rien pour avoir un tel lieu de campement !


Elle espérait qu’ Adrian et les hommes d’armes à sa charge ne l’avaient point entendu, elle qui devait montrer l’exemple de part son nouveau statut. Non loin de là, se trouvait son époux qui observait également l’attroupement chargé de la préparation du camp. Il l’ignorait. Soit, elle ne forcerait pas les choses, et le laissa en paix. Nerveusement, elle se mordit les lèvres…
Revenons au fameux attroupement, avec à sa tête le Fauconnier, pardi ! Visiblement, de part son statut, il lui paraissait juste de commander les hommes avec lui, pourtant… Ils avaient tous le même grade dans l’ordre, et cela chiffonna la brune…Alors que visiblement, la tâche demandée au jeune adolescent fut quasiment terminée, elle s’approcha , se racla la gorge avec un bruit des plus bruyants pour lui faire remarquer sa présence. Léger signe aux hommes d’armes, elle leur indiqua de faire une pause des plus méritées, et de sustenter, puis, elle posa ses mains sur les hanches, prit un air des plus hautains et froids, pour se donner plus d’aplomb. Face à cette « terreur », elle se devait d’être ferme, et coriace. Tel un diamant, il se devait d’être façonné pour exprimer son éclat pur et brut, et, elle ferait en sorte en étant sa responsable de contribuer à cela. En le voyant agir, elle nota un éventuel potentiel, ce " bout d’homme" irait loin … Très loin…
Reprenons … La brune du haut de ses quelques toises se tenait face au jeune Vicomte presque plus grand qu’elle, attendant qu’il la remarque enfin et lui adressa des regards assassins. L’heure des explications avait sonné…
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Fauconnier

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 0:25

Il regardait le campement, s'assurant que tout était bien en place.

Le campement avait été monté en l'espace de quelques heures, et était dès lors fonctionnel. Il s'était improvisé chef du groupe, et les choses avaient suivies. Lui avait-on obéi? Ou les hommes avaient-ils fait selon une longue habitude, prises sur les routes dans diverses opérations? Question intéressante, mais qui n'intéressait pas le jeune Faucon. Pour lui, on lui avait obéi. Logique. Point.

Il passait parmi le campement, vérifiant que tout était convenablement installé, lorsqu'il s'aperçut être observé.

Se tournant vers Akane, en l'occurrence donc l'Errante Akane de Clairval, il vit un regard qu'il ne connaissait que trop bien, celui d'une femme en colère. N'ayant pas pour habitude de rentrer dans le jeu des autres, sa première réaction fut de continuer à regarder les trefs. A postériori, la possibilité d'une réprimande, voire d'une corvée supplémentaire à faire lui refroidit l'échine. Elle en avait potentiellement le pouvoir. De plus, il avait envie de s'amuser ce soir, et non de rester à se morfondre au campement, ou à exécuter quelque bête tâche. Aussi avait-il envie d'assister au banquet qui aurait lieu quelques heures plus tard. Il avait pris tenue en conséquence, et même si ses bottes étaient ruinées, il avait prévu de quoi se changer à ce niveau aussi. Tant de soins auraient été dommage de partir aux ordures. Aussi se tourna-t-il vers l'Errante, voyant qu'elle continuait toujours de le regarder fixement, du même air réprobateur. Se retournant, il tâcha de se construire masque lisse et neutre, puis avança jusqu'à elle, de l'air de l'homme inquiet qui croit qu'il y a un problème. La regardant, il lui demanda, de ce même ton inquiet:


- " Y a-t-il un problème ? "
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nith

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 0:58

Sa dame l'avait suivi, enfin il la remarqua alors qu'il était déjà arrivé sur place, les yeux rivés sur le petit homme qui se croyait déjà grand. C'est qu'il était, encore une fois, perdu dans ses pensées, le Perplexe. Aussi, peu d'éléments de la réalité atteignait son esprit lorsque ce dernier vagabondait dans les méandres de son cerveau. Au grand dam de ses interlocuteurs... Il ne s'attendait pas vraiment à ce que son épouse la suive, il y avait trop de sujet de discorde entre eux en ce moment, même s'il fallait bien un jour qu'ils en parlent. Ce n'est qu'en réfléchissant un peu, légèrement, qu'il se rappela qu'elle était en charge des hommes d'armes, hommes qui avaient installé le campement. Aussi était-il assez logique qu'elle se rende sur place, post-partum ou pas...

Mais son attitude reflétait du mécontentement: il le savait, pour l'avoir subi déjà à de multiples reprises... Il était désormais à même de sentir le vent venir, à des lieues à la ronde! Il plaignait le jeune homme qui allait subir ses foudres, mais cela pouvait aussi être une bonne occasion de voir de ses propres yeux comment se comportait le petit face à l'adversité et à l'autorité, même s'il n'était pas véritablement sous la juridiction de la Normande.

Le soleil continuait inexorablement sa course, il fallait se préparer, la cérémonie n'allait pas tarder. Un peu déçu de couper court à la discussion qui promettait d'être palpitante, il mit ses mains en coupe et prit la parole, suffisamment fort pour se faire entendre clairement:


N'oubliez pas que la cérémonie va bientôt avoir lieu. Préparez-vous le plus rapidement possible, il ne faut point être en retard!
Pour ma part, je prends les devants, il me faut une certaine avance...
Rendez-vous donc dans le manoir!


Sans prendre la peine de savoir si son message avait été intégré, il prit la route pour le manière, toujours muni de sa canne. Mais une chose le chagrina: il n'y avait plus le bruit caractéristique du fer forgé contre la pierre, ce tintement qui annonçait son approche aussi sûrement qu'un héraut. La terre ne rendait pas le même son, plus un bruit étouffé que l'on entendait à peine... Déçu le Perplexe...
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Akane

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 1:08

Le gamin réagit enfin…
Cependant, quelque chose sonnait faux … Ce quelque chose dont les gens rusés et malins savent jouer pour entrer dans le jeu de leur interlocuteur. En l’occurrence, le visage de l’adolescent trahissait son état d’esprit du moment… Son visage au masque neutre changea bien vite d’attitude, et l’inquiétude prenait peu à peu place sur celui-ci.

Bien… Il fallait être percutante et lui faire comprendre une bonne fois pour toute qu’il devait rester humble avec les autres, noblesse ou pas…
Son regard ne se détourna pas de celui d’Adrian. Il ne connaissait pas encore la réputation des normandes, croyance populaire qui circulait dans le royaume et qui indiquait que les femmes de ce duché étaient dotées d’un caractère des plus têtu.
Petit, tu vas comprendre certaines choses aujourd’hui, que tu le veuilles ou non, et je ne t’épargnerai pas… Fils d’ancien commandeur et d’une rose ou non, je n’en ai que faire…
Nouveau raclement de gorge des plus bruyants, puis explication.


- Un problème ? Effectivement, j’en constate un qui ne devrait pas se produire… Je te rappelle que tu es écuyer personnel de Cerridween, à ce titre, tu as le même grade que les hommes d’armes que tu as à tort commandé. Qui t’as donné cet ordre ? Personne me semble t’il.
A l’avenir, n’oublies pas que quand tu es avec tes frères de l’ordre, la noblesse n’est rien. Retiens le bien, je n’aime pas me répéter en général. Si cela venait à se reproduire, je transmettrai à ta formatrice un projet de corvée pour te punir qu’elle jugera bon d’appliquer ou non.


Sèche la brune, très sèche.
Les mots sont choisis, pas de fioritures dans le langage. Langage des plus simples et non soutenu. C’était voulu.
Pas de long discours, tout était dit.

- Es ce compris jeune homme ?

Au loin un cri l’interpella… Celui du Perplexe… Se préparer… Diantre ! Elle n’était point prête.

- Nous reprendrons cette discussion plus tard, pour ma part je vais me préparer dans ma tente…Soit sûr que ta maistresse sera avisée de cet incident…


Dernière édition par Akane le Jeu 26 Fév 2009 - 1:30, édité 1 fois
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Fauconnier

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 1:26

Il détestait avoir raison, parfois... Oh, avoir raison, c'est bien sympa. Mais dans ce genre de circonstances, il s'en serait bien passé. Oui, colère il y avait. Et contre lui, de surcroît. Regardant alentour, il écouta d'une oreille distraite la tirade de la Duchesse, en l'occurence Errante.

- Un problème ? Effectivement, j’en constate un qui ne devrait pas se produire… Je te rappelle que tu es écuyer personnel de Cerridween, à ce titre, tu as le même grade que les hommes d’armes que tu as à tort commandé. Qui t’as donné cet ordre ? Personne me semble t’il.
A l’avenir, n’oublies pas que quand tu es avec tes frères de l’ordre, la noblesse n’est rien. Retiens le bien, je n’aime pas me répéter en général. Si cela venait à se reproduire, je transmettrai à ta formatrice un projet de corvée pour te punir qu’elle jugera bon d’appliquer ou non.

- " Si j'ai pris les choses en main, c'est sur demande du Grand Maistre Enguerrand de Lazare qui a considéré cela comme "un entraînement profitable", pour le futur. Il m'a chargé de trouver lieu où établir le campement. J'ai donc compris d'autorité qu'il me demandait de diriger les choses. Mais je pense que vous avez dû l'entendre, me trompes-je...?

Après tout, si ce n'était pas de ma responsabilité de monter le campement, cela aurait dû être... De la vôtre, responsable. Etant donné que vous m'avez laissé faire, je considère l'acquiescement comme tacite. "


Mais il sentait la pente dangereuse. Il sous-entendait ainsi plus ou moins qu'elle n'avait pas levé le petit doigt pendant l'opération, la duchesse. Position dangereuse. Elle pouvait l'en faire baver, si elle le voulait. Il s'en fichait. Ce n'était pas une poussée de gueulante qui le ferait taire. Il s'était incliné face à son chevalier(1), et de façon honorable, à la régulière. Il tiendrait tête à celle-ci. Surtout alors qu'il s'estimait dans son droit. La colère avait pris le dessus. Il y avait les derniers jours. Il y avait le fait qu'on le rabaisse, depuis son accession à l'Ordre. Il en avait assez des brimades. Il en avait assez des manques de respect. Il n'était pas meilleur qu'un autre, loin de là. Mais il ne supportait pas que l'on lui manque de respect.

Ce petit bout d'homme, de douze ans, s'affirmait, oui. Il s'opposait. Il mettait sa cervelle au service de ses besoins du moment. Là, c'était vaincre. Point. Pas d'autres alternatives. Et les charbons était fichés en ses yeux à elle, et ne lâchaient pas.

Hajime, comme dirait l'autre.


_____________________________________________________

(1): Cf Sangre y furia, sur RPartage sous peu (j'présume... Razz )
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Akane

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 1:43

Un point partout, la balle au centre.
Il avait de la répartie le petit. Pas forcément tort , mais pas forcément raison non plus.
Leger rictus sur les lèvres de l'errante. Elle appréciait ce caractère bien marqué, cette fougue, mais cela lui porterait bien vite préjudice, et elle devait l'en avertir, et ce, pour l'avoir déjà vécu par le passé.
Elle ne baissa pas son regard, il ne l'intimida pas.


- J'ai parfaitement entendu les ordres tu sais. Je suis responsable de ces hommes, et indirectement de toi. Ta maistresse étant en charge première de ta bonne formation au sein de l'ordre. Tu aurais dû si tu voulais mobiliser tes camarades, m'en faire part à mon sens. La communication est primordiale, tu le comprendras bien assez tôt.

Le soleil descendait déjà. Elle devait se dépêcher, se préparer et vite. Et par Aristote, une femme par définition, est longue à se préparer. Mettre terme à cette conversation.

- Autre chose à rajouter ?
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Fauconnier

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 12:56

Le visage reste stoïque. Le jeune homme a fooooort bien compris, oui. Qu'il a trouvé les bons arguments, tout simplement. Que ce qui la dérange vraiment, ce n'est pas qu'il ait dirigé les opérations. C'est qu'il ne lui en ait rien dit à elle. Sachant qu'elle était de plus haut rang, cela ressemblait fort à une erreur. Il n'avait pas envie de se faire d'autres ennemis au sein de l'institution, et tâcherait désormais encore plus de marcher sur des oeufs. Communication, oui... Comme cette demande, émanant de quelqu'un qui arrive après la bataille. Intéressant. Mais il vit autre chose, sur laquelle presser. Elle semblait vouloir en finir vite. Que ce ne soit qu'une petite altercation, une petite... "remise à niveau". Elle voulait se préparer, la duchesse? Eh bien, elle attendrait!

Cela vous semble téméraire, de tâcher de se la mettre à dos, comme ça? Il s'en fiche. Il ne réfléchit plus. Là, il déverse plusieurs jours de colère. Un bubon explose. Du pus vole. Gare à la chute, bonnes gens, car ce pus sera corrosif, ou ne sera pas! Et les charbons ne quittèrent leur place que pour baisser un instant les yeux, signe de soumission. Ca fait toujours bon effet aux grands de ce monde. Puis ils remontent, et lâchent:


- " A mon sens ", dit il en reprenant ses propres termes, et en insistant sur la différence, " le camp est lors monté. L'initiative ne vous convient pas, mais le résultat est là. Pensez-vous vraiment que cela en vaille la peine, au vu du résultat ?"

Allons, cessons-la cette discussion. Il se retourne alors, et marche vers le tref du Maistre d'arme. En chemin, il enjoint quelques hommes d'armes de monter un troisième tref avant la cérémonie. Dans ses souvenirs, il est assez malséant qu'un Grand Maistre dorme à côté du Maistre d'arme, surtout avec un tel lieu pour installer le campement... Quel manque de tact, pour un autre Ordre Royal!
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Ethan NEWTON

Ethan NEWTON


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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 14:00

Pour des ruines, s’en était réellement. Ils étaient vraiment gâtés les Licorneux. L’avantage étant qu’on ne viendrait certainement pas les déranger pendant leur sommeil, si tant est qu’ils aient l’occasion de dormir quelque peu.
Ordre avait été donné au jeune Ecuyer de Cerridween d’y installer le campement. Ethan ne comprenait pas vraiment ce qui créait cet engouement à vouloir le charger de toutes les basses besognes. Le « petit » de noble lignée semblait pourvu de bonnes intentions, si ce n’est peut-être quelques écarts de langage, mais dont l’Errant ne saurait lui en faire reproche. Il organisait et répartissait les tâches entre les divers hommes d’armes, s’assurant que tout était ordonné pour le repos des Chevaliers. Ethan n’avait jamais vus Engue et Cerrid agir ainsi, comme si quelque chose lui avait échappé. Il faudrait qu’il arrive à en apprendre plus pour savoir ce qui justifiait de cet état de faits …

Ethan observait sans mot dire, se tenant à l’écart de ce petit groupe qui s’affairait telles des fourmis. Pas de tente pour lui cette nuit, il s’était choisi un petit coin à l’abris d’un muret tenant encore debout, et non loin du feu de camps qui avait été établi. Il passa une partie de sa journée à s’occuper de lui-même et de son équipement. Graisser ses bottes, affûter et huiler ses armes, lustrer son écu. Petit moment de répit personnel pour l’Errant isolé, qui gardait cependant un œil attentif aux opérations d’établissement du campement.

Vint enfin l’heure de se rendre présentable pour aller à la cérémonie. Il fouilla dans les fontes qu’il avait reprises sur Storm avant qu’on ne l’emmène et s’empara de son fameux savon noir. Ne prêtant aucune attention à la présence des autres Licorneux, il se débarrassa de sa cape et de sa chemise pour se laver … Plongeant un linge dans l’eau fraîche qu’un des hommes d’armes était allé quérir, Ethan s’attacha à se redonner un peu de bienséance. C’est enfin lavé, vêtu d’une chemise propre et quelque peu plus présentable qu’il prit conscience de la joute verbale entre Akane et Adrian … Décidément, tout le monde lui en voulait à ce gamin ! Y’avait-il une tête de « turc » désormais à la Licorne ? Ethan fronça les sourcils, et se promit d’éclaircir cela au plus vite.

La joute verbale se termina sans ambages, le jeune écuyer tournant le dos à l’Errante, ne lui laissant aucune occasion de répliquer à nouveau. Déjà il formulait de nouveaux ordres pour que la dernière tente fût montée rapidement. C’est le moment que choisit Ethan pour se porter au devant du « gamin » qui n’en était déjà plus un. Son visage toujours impassible ne laisse passer aucune émotion à qui ne sait pas lire en son regard. Quelques mots sibyllins, dont certains pourraient ne pas en comprendre le sens, mais prouvent pour qui sait entendre si besoin en était, la reconnaissance de l’Errant envers le « gamin » comme étant l’un des leurs.

Adrian, il est temps de te préparer pour nous accompagner.
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Fauconnier

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 14:34

Il commençait à s'éloigner lorsque Ethan l'apostropha, lui remettant devant les yeux que lui aussi, le jeune Faucon, se devait d'être prêt. Voyant l'Errant s'approcher, vêtu d'une chemise propre mais pas de la meilleure coupe, lavé et frais, lui disant clairement cette demande, il se tourna vers lui, et répondit laconiquement:

- " Tout de suite, Errant. "

Son regard s'appuya un instant dans celui de l'Errant, les charbons s'accompagnant d'une inclinaison de la tête, le genre fourre-tout dans lequel on pouvait inclure un "Bonjour", un "Ok, c'est parti!", ou un "Merci". Adrian s'en servait fréquemment, car les signaux corporels étaient assez vastes pour permettre souvent plusieurs interprétations. Dans le cas présent, on aurait pu croire à un signal venant conforter le fait qu'il se dirigerait vers son tref tout de suite. Mais... Un sourire éclata sur les lèvres du petit. En l'occurence, c'était donc un "Merci". Merci car ainsi la conversation avec Akane était finie, et ce avant que le jeune homme ne fasse d'erreur qui permit de le faire punir pour plusieurs mois, et de se faire un ennemi de plus, à Ryes. Merci, car ainsi l'Errante n'avait aucun moyen de répondre, et était forcée d'admettre que la conversation. Ainsi, il avait respecté l'un des préceptes de son père: lors d'une conversation, dans un grand nombre de cas, parler le premier permet de contrôler la situation, et de s'assurer que son avis prévale. De même, avoir le dernier mot valait souvent pour une victoire.
Et dans le cas présent... On pouvait bel et bien s'interroger sur la conversation qui venait d'avoir lieu. Adrian espérait ainsi s'être ménagé d'une nouvelle animosité.

Il aurait pu exécuter les ordres tout de suite, sans prendre le temps de demander son reste. Mais l'Errant avait quelque chose de sympathique, et il savait qu'on ne lui tiendrait pas rigueur de lui avoir parlé quelques instants. Aussi demeura-t-il face à l'Errant, et lui demanda:


- " Êtes-vous bien installé? Au besoin, je peux voir à ce que vous logiez à l'intérieur. Il y fera sec, et plus chaud. "

Pas anodine, la discussion. Une façon de se montrer aimable et attentionné, histoire de s'assurer que l'Errant soit... au pire une personne de moins à l'enguirlander... au mieux, un allié. Un avis contraire aux punitions est toujours dans votre intérêt. Aussi le jeune Escuyer personnel s'efforcerait-il de se faire des amis de ce groupe à priori hostile.
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Akane

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyJeu 26 Fév 2009 - 15:10

Elle s'était éclipsée La Clairval, sans mot dire, elle n'avait plus le temps. Intérieurement, elle se dit que peut être elle avait été trop dure avec le Fauconnier. Une fois de rapides ablutions effectuées, elle passa une robe dans les tons de rouge foncé aux broderies d'or, releva ses cheveux avec soin, et prit avec elle sa cape bien distinctive aux couleurs de l'ordre.

Une fois prête, elle attendit que la conversation entre la jeune recrue et Ethan se termine. Autant se rendre en groupe au manoir. Nith avait prit de l'avance de son côté en vue de son état. Mais où étaient la maistresse d'armes et le grand maistre ?
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Lulue

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptyVen 27 Fév 2009 - 21:41

Une présence discrète pour l’informer que son frérot avait eu la bonne idée de trouver les caves du Manoir avec son cher Ecuyer.
Eudes avait compté maintes fois les bouteilles venant de la Cruet et y’avait pas à dire, il en manquait.
Mpfff, ok c’est les bouteilles que la Blanche avait ramenées de son domaine, m’enfin quand même, sont pires que des gamins ces deux là !
Pas le temps cependant d’aller leur courir après, enfin presque, juste une promesse d’aller mettre le bazar à son tour à l’Ordre des Teutoniques.
Et Aristote sait depuis le temps, que non seulement l'Ecuyère est plus têtue qu’une mule mais qu’en plus, elle obtient toujours tout ce qu’elle veut, quand elle est déterminée à ce point.
Lucie avait donc du laisser les Licorneux plus vite que prévu, pour aller constater les dégâts par elle-même.

L’heure de la cérémonie approchait à grand pas, et elle n’avait toujours pas eu le temps de passer aux ruines pour s’assurer qu’ils avaient tout ce dont ils avaient besoin.
Pas de doutes qu’ils avaient tout prévus, m’enfin pouvait y’avoir des doléances à écouter…
Et puis ce fut plus fort qu’elle, elle demanda à "celui-qui-est-devenu-son-ombre" de l’accompagner.

La voilà sur le chemin des ruines, avec un page chargé comme un mulet de couvertures. (Rhooo bande de mauvaises langues, elle en a pris quelques-unes aussi nan mais oh !… enfin plutôt une que deux mais bon, bref, c’est l’intention qui compte hein)
Son regard fixa un long moment les couvertures, se demandant si les Licorneux opteraient pour le bon sentiment, ou s’ils se contenteraient de prendre la mouche…

Arrivée enfin au lieu dit.
Signe à l’homme qui l’accompagnait de stopper non loin de Ethan afin d’attendre qu’il finisse sa discussion avec l’un de ses frères.
Voilà, commencer par avoir les impressions et les éventuelles plaintes d'un visage connu et dont elle a confiance, avant de s'aventurer plus avant...
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Ethan NEWTON

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MessageSujet: Re: Au detour d'un sentier   Au detour d'un sentier EmptySam 28 Fév 2009 - 22:16

Que de convenances. Le jeune homme était bien poli et très prévenant, révélant là toute la bonne éducation qu’il avait certainement reçue. Mais à la Licorne, hormis les membres du Haut Conseil, et le Grand Maître, tout le monde était frère ou sœur, et il n’y avait pas lieu de vouloir se distinguer les uns des autres. Comment se faisait-il que Cerridween ne l’en ait pas informé ? Certainement un oubli, il n’empêchait qu’Ethan allait s’attacher à remédier à cela en ce qui le concernait. Pas question qu’on lui donna de « l’Errant » ou de quoi que ce soit d’autre. Errant, Ecuyer, Cavalier, peut importait le rang, ils étaient tous égaux. Et dans les moins attachés à leur rang, Ethan était certainement en tête de liste.

Il nota toutefois le sourire qui s’affichait sur le visage d’Adrian, comme semblant vouloir le remercier. Il n’y avait cependant pas lieu non plus. Et puis le remercier de quoi par ailleurs ? Il n’avait fait que lui rappeler qu’il allait être l’heure que tous se dirigent vers la fameuse cérémonie. En fait, ça faisait beaucoup de chose à lui dire, et Ethan n’étant pas des plus bavards, il s’interrogeait déjà sur le comment faire au plus simple. A quoi bon tenter de s’éterniser en de longues diatribes quand on pouvait faire court et simple. Il ne voulait cependant pas que le « petit » se méprenne sur lui. Bien sur, il était de très modeste naissance, il n’avait que bien peu d’instruction, il ne possédait rien, ni fortune, ni beaux atours, mais il était franc et honnête.

Il lui fallait cependant mettre le jeune écuyer en confiance. Après tout il n’y avait aucun précédent entre les deux hommes, et en dehors de tout ordre contraire il n’y avait pas lieu qu’il en fut autrement. Ethan afficha à son tour un sourire sur ses lèvres, qu’il espérait convivial, puis s’adressa au jeune homme d’une voix engageante.

Adrian … Petite pause pour qu’il notât bien qu’aucun titre n’était ajouté. Je me prénomme Ethan, et il n’y a pas lieu de faire mention à mon rang.
De par là même, le vouvoiement n’est pas de mise.
Pour en terminer, je te remercie de te préoccuper de mon confort mais j’ai pris pour habitude de ne pas m’en soucier plus que de besoin.
Files donc te préparer afin que nous puissions aller rendre hommage à nos hôtesses.
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