Echappatoire d'une Blanche en fuite

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 14/12/2008

Une salle bondée vite quittée. Proposition qui ne sait se voir refuser, d'une escapade avec un Blond contre un temps enfermé avec des Journalistes. La main avait donc naturellement repris sa place sur le coude, pour sortir de la pièce, suivi d'une voix ignorée alors qu'elle l'interpellait. Plus envie de s'exposer. Elle l'avait dit et redit, à Kirah ; fait sentir à Wonder et à présent que le réaliseur de ses envies s'était présentée, elle avait suivi.

Ils s'étaient vite séparés, le temps de passer vesture plus digne et sentant moins l'hypocras. Pour Cy, l'histoire avait été vite réglée. Chemise souillée remplacée par une chemise vierge de toute trace. Lacage à la va-vite de la cordelette à l'avant, puis ses pas l'avaient conduite en cuisine. Là, torchon fut pris et empli de diverses choses potables à être mangées. Bouteille avait trouvé le chemin de sa main, assorti de deux hanaps qu'elle avait coincé comme elle avait pu. Puis, ses pas avaient pris la direction des jardins, alors qu'affamée, elle mordait déjà dans un fruit emporté. Défendu ou non par la bienséance qui voulait qu'on attende tous les participants au repas pour se sustenter, elle n'avait su attendre. La journée passée au poste de garde, puis cette soirée l'avaient achevée.
Une série d'évènements tous plus étonnants les uns que les autres. Trois surprises, en somme, même si la dernière était des plus... cocasses et inattendues. Chassée vite de sa pensée l'image et la sensation. Ne pas se poser de questions. Il n'avait pas semblé gêné outre mesure et elle ne voulait pas le paraître plus qu'elle ne l'était. A trop chuchoter de près, c'était un risque qui leur pendait au nez. Pas de quoi en faire un drame. Juste de quoi remuer le cerveau, quand bien même on ne voudrait pas.
Leur amitié en prendrait-elle un coup? Evoluerait-elle autrement qu'elle ne l'aurait fait? Peur de l'éloignement pour si innocent geste. Un effleurement, aile de papillon, tout au plus.

Se poser dans un coin, sur sa cape défaite. Se savoir première. Ou s'en douter à défaut de vérifier. Un coin isolé, idéal pour parler sans oreilles indiscrètes. Un besoin de se décharger des derniers aléas de sa vie. Et de savoir ce qui avait empli la sienne, tout le temps où elle n'avait été proche de lui.

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 02/03/2009

Il s’était rendu dans sa chambre, sans savoir trop ce qu’il devait faire… tandis qu’il marchait seul, les souvenirs avaient afflués sans qu’il sache trop pourquoi, les sensations aussi… ‘était un geste qui pouvait paraître futile, voir anodin pour certains… entre eux cela prenait immédiatement des proportions… un peu grandes… sans compter les rumeurs qui ne tarderaient pas à enfler désormais. Il soupira…qu’importe… mais… il aurait aimé savoir ce qu’elle en pensait. Tous deux avaient essayé de cacher leur trouble comme ils avaient pu, et si lui savait désormais parfaitement le faire, lourd héritage maternel, il n’avait pu s’empêcher le rouge qui avait soudainement empourpré les joues de la jeune fille. Pourtant, pas de giffles… alors… alors quoi ? Rien… Il n’y avait rien de plus à dire sinon qu’elle avait jugé qu’il n’était coupable en rien. Parce qu’il la connaissait, hein, la Cy, il savait qu’elle ne prenait pas de gants lorsque la situation l’exigeait… et là… milles hypothèses auraient pu s’affairer en son esprit et lui faire avoir les idées les plus folles. Mais non… rien… il les chassa pour ne pas y penser… une seule chose resta à son esprit… la sensation de ses lèvres sur les siennes. Car cela restait problématique… Il avait aimé… ça il ne pouvait le cacher (en même temps, comment détester embrasser un ange, la question méritait elle seulement d’être posée ?), d’un autre côté… cela impliquait il forcément quelque chose ? Pffff… pourquoi les choses étaient elles toujours aussi compliquées ? C’était tellement plus simple lorsqu’ils ne faisaient que… jouer… A présent qu’un pas était franchis… quoi ? Qu’espérait il ? Que craignait il ? Que ça évolue ? Qu’elle l’évite désormais ? Qu’elle… en fait… savait il seulement ce qu’il voulait ?

Voilà les pensées qui le perturbaient tandis qu’il se dirigeait vers le lieu de rendez vous. Il s’était changé comme il avait pu, avec le peu d’affaires qu’il avait trimballé jusqu’ici… Une chemise propre… sans plus… et par-dessus, par contre, sa cape de zibeline brodée d’hermine. Un manteau chaud qui valait la peau des fesses, acheté avec l’argent piquée à moman… Il était toujours autant déplacé, et à présent, même limite étrangement vêtu… Que venait faire une cape d’un tel prix sur des vêtements de voyage ? Qu’importe, il aimait à créer la surprise, à être là où on ne l’attendait pas. Un peu perdu dans les couloirs du manoir… à dire vrai c’était la première fois qu’il y mettait les pieds… Il parvint à se souvenir de quelques indications plus ou moins précises… et arriva finalement à trouver le lieu. On ne lui en demandait pas plus après tout… Il était en retard… étrange non ? Cette journée n’aura été décidément été faite que de cela… et d’un baiser volé bien malgré lui (mais non pas regretté)… sympathique bilan… de quoi se faire haïr par un ange… ou adorer… à voir…

Il arriva dans les jardins, en bordure de foret. Il aperçu alors une silhouette assise sur l’herbe (je sais y a une cape mais bon… à cette distance, en pleine nuit, et qui plus est aveuglé par la beauté d’un ange, je vous y verrait vous… et puis arrêtez de faire attention aux détails). Il s’arrêta un instant… songeant à celui qui avait disparu quelques semaines plus tôt… le père de son gosse… malgré tous les différents qu’il avait pu avoir avec lui, il avait été le mari d’un ange… il l’avait envié, jalousé, certes, plus par principe qu’autre chose car quand on était possessif comme il l’était, s’en était systématique, mais… Non… en fait ça ne lui faisait rien. Qu’Est-ce qui le rattachait à cet homme ? Pas grand-chose… Il n’avait fait que la rendre malheureuse et l’abandonner… Il le haïssait… Non… il était triste parce que… à cause de cela… son ange ne souriait plus autant. A dire vrai… ce n’était pas sa présence qui la faisait sourire… pensez donc, en étant si peu présent il avait réussit à la mettre enceinte, un exploit, et si il n’avait pas été sur de n’avoir jamais rien fait avec la zya, il aurait douté de la légitimité du gosse… ‘fin bref… il était le parrain… il se rendit compte que se serait lui qui devrait lui servir de père… s’en était presque comique. Là.. Les rumeurs exploseraient, c’était sur… et beaucoup allaient tenter de chercher des ressemblances entre lui et le gosse…

Il fit quelques pas, n’osant top s’approcher à dire vrai… après tout à l’heure, comment allait elle l’accueillir… allait elle faire comme si de rien n’était ou bien jouer la carte de la froideur ? Ou alors lui sauter au cou et lui rouler la galoche du siècle, mais non, n’exagérons pas trop non plus, après ça… ce n’était plus des rumeurs qu’il y aurait… se serait bien pire… Nouveau pas en avant, en espérant qu’elle le remarque… Humpf… pourquoi étais ce toujours si compliqué ?

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 14/12/2008

Les minutes passent, défilent et toujours pas de Chlodwig Von Frayner à l'horizon. Coquet à ce point qu'il lui faille autant de temps pour changer trois bouts de tissus.
Cape qui prend l'humidité. Frissons qui la secouent, comme elle est en train d'attraper froid. Les restes non engloutis sont vites remis dans leur panier de fortune. La bouteille, non touchée, reprend place dans la main et les hanaps sont vaguement oubliés.

Trop froid pour attendre. Et puis, il n'a pas qu'elle a aller voir. Il aura certainement été hapé par un autre convive.
En plus, il y a l'entretien. Elle ne pourrait se défiler éternellement. Un regard aux hanaps, vestiges seuls de sa présence.
Un dernier regard aux alentours.

Une tête blonde qui se profile, en arrière. Alors la station assise demeure. Le panier de fortune est reposé. Le regard se détourne et se porte sur les contenants. Sourire amusé, comme elle en prend un. Ils sont sortis à cause d'un objet similaire. Ils se retrouvent et vont partager objets similaires.

Et la senestre trouve la bouteille et emplit le premier hanap. Nez qui en hume le parfum. Prendre son temps. Le faire attendre, encore et toujours. Vin liquoreux en perspective. Les lèvres sont trempées. Le sourire nait. Le jeu reprend.

Main qui se tend, vers lui, comme elle se retourne de nouveau.

Cède donc à l'appel du vin et viens avec moi. J'ai emprunté quelques petites choses, à défaut de festin royal.

Regarder le rapace fondre sur celle qui aurait pu être sa proie. Prendre place près d'elle, peu après. Hésiter. Mélancolie qui a repris part d'elle durant l'attente. Lever un regard hésitant, vers lui, comme elle se sert à son tour. Nouvelle gorgée prise, les yeux dans le vague.

Je sais que tu vas me traiter d'idiote. Que je ne devrais pas me mettre dans un état pareil....

Légère pause, comme les yeux s'abaissent vers la coupe, dont le liquide tourne doucement à l'intérieur, remonte vers le poignet, disgrâce cachée en dessous. Ne pas préciser son état. Il l'aura deviné depuis longtemsp.

Tu étais où, Chlo quand...

Voix qui s'étrangle, sur la fin. Phrase suspendue. Avouer qu'elle aurait aimé qu'il soit là, et non en Lorraine, il y a un mois passé de cela, égoïstement, alors qu'il trainait ses propres problèmes...

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 02/03/2009

Un appel, léger… et un sourire qui renait. Léger comme à son habitude… toujours léger… Jamais assez, ou toujours trop… Voilà comment il était. Le juste milieu ? Il ne connaissait pas. Il était né et avait été formé pour marquer les esprits… et, désormais il le savait, pour marquer son temps. Que se cachait il d’autre derrière le visage quasi impassible d’un Chlo? Quelles émotions pouvait on lire dans ses yeux ? Que savait donc l’ange pour… lui faire confiance là où d’autres se seraient détournés en voyant son allure ? Qu’elle vérité avait il donc bien pu lui révéler pour que s’installe pareille relation entre eux deux ? Sans doutes personne ne le saurait il jamais, d’ailleurs… le savaient ils eux-mêmes ?

Il approcha un peu plus et s’assit à ses côtés… Il saisit le hanap qu’elle lui tendait, et inclina la tête, la remerciant du regard. Sa main libre tritura un instant la broche qui retenait sa cape … Puis il bu une gorgée du liquide couleur sang qui l’appelait par son arome. Pas mauvais… Il n’aurait donc de cesse de le répéter ? Les Dames Blanches savaient recevoir. Certes… si au délicieux repas avait pu se compléter une délicate présence féminine en sa couche lorsqu’il irait prendre repos, il aurait difficilement craché dessus, mais on ne pouvait trop demander.

La qualité de la compagnie suffit à rendre royal le moins fourni des repas… et la tienne m’empli de sérénité. Certes, j’eu préféré cohorte de tes sœurs dansant à demi nues autour de nous mais… Anny m’a assuré que ce n’était pas le genre de la maison. Il sourit légèrement. Mais… qu’à cela ne tienne… te voir, te parler… cela dépasse ce que j’ai pu espérer.

Le sourire n’était plus que façade tandis qu’il l’écoutait parler… buvant une gorgée de temps à autres. Le jeu… les préliminaires étaient terminé. La façade… autant pour les autres que pour eux était disloquée. L’intimité aidant, c’était à présent son cœur qui parlait. Seuls à encore pouvoir le trahir, ses yeux s’étaient assombris, ayant perdu l’éclat qui les animait depuis que leurs regards s’étaient croisé.

Il soupira légèrement… Oui… il était parti il avait du… Comprenait elle ? Oui visiblement… mais elle lui reprochait quand même. Comment aurait il pu lui en vouloir d’être un instant égoïste, elle l’était si peu… Non… le fautif c’était lui… il lui avait promis qu’il serait toujours là et… en ces temps difficiles, il n’avait pu. Il regrettait c’était sur mais… au final, il savait qu’il avait fait le seul choix qui s’offrait à lui. Il avait pourtant bien cru qu’il choisirait la fin, tant les chances de réussite semblaient fort minces. Mais il y était arrivé… enfin… ils y étaient arrivé… Au prix de sacrifices… Son amour y avait sacrifié sa santé… Son cousin une partie de sa puissance… et lui… qu’avait il perdu en fait ? Peut être trop… son innocence et son insouciance en tout cas. Il avait changé et murit, était devenu encore plus secret… Il y avait gagné un nouvel éducateur… et un magnifique collier en or… trop brillant pour qu’il songea à l’afficher. A l’inverse de ce Quil paraissait, l’aigle n’éprouvait que mépris pour les couronnes et les colifichets… du moins… tels que cela apparaissait à la majeure partie des gens. Il hésita à saisir la main de son ange… mais il se retint, et tâcha de finir sa phrase, faisant mine de ne pas remarquer l’étranglement qui en avait marqué la conclusion.

Quand… c’est arrivé ? En Lorraine… Je sais que tu vas trouver ça fou… que tu te demandes pourquoi j’y suis allé… Ma famille avait besoin de moi… Question de vie ou de mort et… ça l’était en effet. Oh… il n’y a pas eu de combat armé… ça… nous sommes parvenu à l’éviter. Du moins pas en Lorraine. Un ami à moi… est mort… il avait choisit le mauvais camps… Mais… avons-nous gagné au final ? Non… nous avons agis parce qu’il le fallait pour sauver ce en quoi nous croyions… Mais… ceux qui ont gagné se sont ceux qui ont profité de notre essoufflement… les charognards…. Les médiocres… Bah… la Lorraine n’est pas pour moi… Mais il le fallait… Le bilan de tout ça ? Ma tête mise à prix… ma personne est désormais l’une des plus haïs d’empire… Mais nous avons sauvé… ce qui pouvait l’être. J’en suis plutôt content.

Il sourit un peu plus, son regard s’étant un instant illuminé tandis qu’il abordait ces instants qu’il avait vécu quelques semaines plus tôt encore. Mais… apparences et faux semblants toujours… Il n’en avait jamais en eu à faire de ce qu’il allait lui conter de son aventure en empire… Seul l’intéressait elle… et son état.

J’ai… appris pour ton mari… je suis désolé de n’avoir pu… me réconcilier à temps avec lui. Et voir mon futur filleul aussi. Quoique pour ça… il reste encore un peu de temps. Je vais descendre par le Limousin… je ferais un tour à Meymac. Hum…

Il tourna sa tête et plongea son regard dans le sien.

Ne me dis pas que ça va… inutile de cacher la vérité. Dis moi juste… je sais pas en fait… Si tu veux dire quelque chose… n’hésites pas… je serais toujours là pour toi…

Nombre de messages : 104 Date d'inscription : 14/12/2008

"Je serai toujours là pour toi"... Qui peut prétendre telle chose, l'affirmer, la confirmer et tenir parole? Personne. Pas même le plus majestueux des rapaces. Elle y aura cru, pourtant, jusqu'à l'affirmer devant autrui... Il sera toujours là, Chlo... Paroles à une Azayes qui la mettait en garde contre l'Homme en général, les hommes en particulier. L'avenir, lui, le prouvera et lui donnera tort. Césure faite par l'épisode Lorraine. Césure qui deviendra fissure et peut être même cassure, qui sait?
Et de fait, ici, c'est une impression de détachement dans sa présence qui la retient. Il sera là, oui, quand elle ira le voir au besoin. Viendra-t-il de lui même? Viendra-t-il à Meymac, réellement? Il sait que la porte lui est ouverte, et pourtant, il ne l'a jamais franchi. Pourquoi? Autant de petites choses qui, mises bout à bout, la blesse plus qu'il ne le pense. Et les blessures s'égrènent avec le temps, en formant d'autres. Impression parfois de n'être que balloter d'un point à un autre, par tous, utilisée puis jetée quand la lassitude l'emporte.

La Lorraine… elle t’appelle, sans cesse… Tu dis ne plus vouloir y aller, que tu y es mis à prix. Mais je suis sûre que ca ne t’arrêtera pas. Tu l’as en toi, même si tu la rejettes. Tu y retourneras, j’en suis sûre. Par ta propre volonté ou celle d’un autre. Mais tu cèderas…

« Et tu t’éloigneras encore un peu plus… » Fille cassée, sans plus aucune envie de vivre et qui ne fait que sauver les apparences un peu plus chaque jour. Décidée à profiter de sa présence, une dernière fois avant que leurs chemins ne se séparent de nouveau pour se retrouver ailleurs, dans un autre temps. Jambes repliées devant elle, bras qui les entourent, regard au loin, façade qui tombe et laisse voir ses tourments. Ne pas lui cacher la vérité, soit.

Je survis... je n'vis plus... je n'en ai plus envie... Je ne devrais même pas être là. J'ai vécu ce que j'avais à connaître. J'étouffe... de ne pouvoir dire et vivre comme je le voudrais. Je ne suis plus moi… qu’une simple ombre. On me rabâche de vivre pour Gaïlen, mais je n'en ai pas la force.
Pourquoi sont-elles venues à mon aide, dis-moi? Pourquoi ? Si elles m’avaient laissée… je ne serai pas que peine, je ne serai pas douleur…
Pourquoi continuer, franchement? Pour revivre éternellement la même chose? Ce qui m'attend, je l'ai déjà vécu, c'est plus la peine. Vivre est cruel. Un Dieu? Il ne peut y avoir de Dieu. Nous ne vivrions pas ce qui nous arrive, si c'était le cas. Et ne me dis pas que la vie n'est pas un conte de fée, parce que je le sais. Mais il y a vie et vie... J’aspire à autre chose.

Vent qui se lève, soudainement et fine pluie qui vient se poser sur eux. Sonnant un glas quand elle redoublera ? Sonnant un glas pour Zya. Oppression du souffle. Envie qui la tiraille de nouveau. Mettre fin, éteindre les dernières flammes qui subsistent derrière ses prunelles émeraudes. Poignet droit qui remonte devant son regard. Front qui se pose sur la cicatrice, lui faisant courber la tête, et larmes qui se mêlent à la pluie, silencieuses.
Et soudain, ne plus en pouvoir et ne plus supporter ce silence lourd de signification, se lever, récupérer sa cape et lâcher un :

Au revoir, Chlodwig

... avant de tourner les talons et de partir vers le Manoir.