La Suite Artémis

Sujet: La Suite Artémis Jeu 7 Sep 2006 - 13:50

Artémis d'Ephèse accomplissait des miracles et avait la renommée de guérir les maladies les plus diverses. Ses adorateurs croyaient qu'elle était venue du ciel en apportant le temple. Les initiés racontent que le pouvoir du terrible Zeus lui-même s'effaçait devant celui de la déesse, l'Artémis Prothée " source de toutes les choses ", mère des Dieux, de la Terre et de la Nuit.

l'Artémis hellénique était une déesse lunaire; fille de Zeus et de Lètô, sœur jumelle d'Apollon, dont elle était l'équivalent féminin.
Elle fait partie des douze Olympiens et elle participa activement au combat contre les Géants. Elle se plaisait dans les champs, dans les bois et près des sources ; elle aimait la chasse, et poursuivait les bêtes fauves.
Elle était bien sûr la déesse de la chasse. Elle aussi présidait au chant, sous le nom de Hymnia, escortée par les Muses, les Charites ou les Nymphes c'est la déesse des femmes, surtout des vierges.
Elle était la déesse protectrice des Amazones qui étaient, comme elle, chasseresses et indépendantes du joug des hommes.

Nombre de messages : 51 Date d'inscription : 17/09/2006

Aldebbarant entra dans la suite qui était réservé à l'Ordre Hospitalier afin d'y déposer son barda et de se changer. Si sa tenue convenait aux longues chevauchées, elle n'était pas des plus seyantes pour ce qui était des cérémonies. Le Grand Maitre de l'Ordre se dévêtit donc totalement, enlevant son plastron, sa chemise de cuir, renforcée de maille, sa chemise de coton, ses bottes d'équitation, son pantalon de cuir épais et celui en lin en dessous.

Il partit dans la salle de bain et à l'aide d'une éponge, se lava délicatement avec un savon et une éponge naturelle qu'il avait trempé dans de l'eau froide. Il commença par ses bras, lourds et poussiéreux après avoir si longuement tenus les rênes. Puis le cou, las d'avoir eu à toujours surveiller alentours. Il retrempa l'éponge dans l'eau et la pressa contre la base du cou, jonction entre celui ci et le dos, afin de laisser s'épancher le liquide retenu prisonnier. Cette cascade eut un effet relaxant sur le Grand Maitre de l'Ordre et il réitéra la chose plusieurs fois. Puis, il se mit en devoir de se laver le torse, ce qu'il fit. L'eau coula le long de ses pectoraux, entre eux, continuant dans les sillons de ses abdominaux. Aussitôt l'eau passée, l'éponge prenait le même chemin. Puis Aldebbarant s'occupa de ses jambes plus rapidement, prenant conscience que le temps passait. Il termina en se vidant le baquet d'eau sur lui. afin d'enlever les résidus de savon.

Un rapide séchage, et non moins rapide coup de peigne, et voilà le grand maitre sortant ses habits de cérémonie. Une chemise de soie italienne aux manches serrées, un pantalon de lin et des chausses de cuir. Il enfila par dessus un juste un mantel de cuir ou il avait fait broder la croix de malte en grand dans le dos et en petit sur le cœur.

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 25/02/2009

Petit moment d'egarement avant la chasse

Elle passa la tete dans l'entrebaillement de la porte.Voila qui n'etait pas ordinaire,se voir attribuer des appartements communs,pour tout un Ordre,sans meme songer que meme si le mot "Hospitalier" etait masculin,il comptait dans ses rangs des femmes.
Les appartements semblaient vides,en tout cas aucuns bruits ne s'en echappaient,et pas de silhouettes en vue.C'est qu'ils semblaient spacieux,en plus,c'etait un avantage certain.Elle entra donc,rassereinée,et referma la porte soigneusement derriere elle.

Son regard se posa sur les malles qui avaient ete apportées,et elle tenta de retrouver la sienne.Sa quete fut courte,et reussie,l'objet de son desir lui tendait les bras,ou plutot les anses.
Elle s'y dirigea,et l'ouvrit,se mettant a genoux devant et s'affaira a sortir les habits qu'elle devait passer pour chasser.Non pas que sa tenue actuelle,l'empechait de monter,bien au contraire.Mais bon,une fiente de Faucon sur la fine etoffe et elle serait fichue,et au prix qu'elle lui avait couté,c'etait hors de question.

"L'Ecuyer refractaire",jeta sur son epaule sa paire de braie,de bas,une chemise,le corset de cuir prevu pour aller dessus,et en sortit encore cape,gants de cuir,et paire de bottes assortis,posant les derniers accessoires sur la malle qu'elle venait de refermer.
Elle parti sur une nouvelle quete,un endroit pour se changer tranquillement,et trouva l'objet de son desir derriere une porte attenante.
Meme precaution,meme constat:personne.Elle s'engouffra dans la chambre et la encore referma la porte.

Elle entrepris donc de se changer,otant une a une les couches de vetements de son habits de ceremonie,les repliant au fur et a mesure pour ne pas les froisser.Alors qu'elle avait enfilée les braies,la Baronne avait entrepris l'admiration des tentures sur les murs,d'un regard distrait,toujours aussi attirée par les oeuvres d'art.Elle se mis ensuite a enfiler sa chemise,et c'est au moment ou elle gagnait une bataille acharnée avec le col pour faire ressortir sa tete du tissu,qu'elle senti une sensation froide sous son pied nu,et qu'un dangereux mouvement de glissade se fit.
Un bruit sourd se fit entendre,suivi d'un marmonnement en une langue loitaine du Sud du Royaume,mais dont le ton trahissait le peu de cordialité qui y residait.
Alors qu'elle se relevait,prenant appui sur le montant du lit,elle jeta un regard accusateur a ce qui avait causé sa chute.
Une petite flaque d'eau,au pied d'un meuble ou etait posé bac et broc pour la toilette

Pfff!C'est bien là maniere de rustres,que de se laver ainsi,en en mettant partout!Si je tenais le Frere qui a fait ca,je lui apprendrais a faire sa toilette a coup de bottes au Seant!

Sa main frotta son propre fessier,s'assurant qu'il n'y avait aucune casse,ni sur elle,ni sur ses habits.Rien.Elle entrepris donc de terminer de se vetir,l'humeur legerement assombri par l'evenement qui avait entaché son amour propre.
Ajustant le cuir,dont elle serra les lacets,elle termina en passant ses mains dans ses cheveux pour redonner a sa coiffure un peu de contenance.

Elle s'etait hatée pour ne pas se faire surprendre par un membre.Cependant,a present qu'elle etait parée,elle repris un instant pour reprendre son etude des tentures,tentant d'identifier es personnages qui y apparaissaient.Elle resta songeuse face a l'image d'une femme,vetue pour la chasse,mains posée sur une biche.La representation de celle qui avait donné son nom a la piece.Artemis,ou Diane,selon la mythologie,deesse de la Chasse et soeur d'Appolon,Dieu des arts...Voila des elements qui la mirent a l'aise,les deux passes temps qu'elle appreciait dans la noblesse.

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