Chasse au vol du 25/02/1457 - Groupe 3

Il sourit aux deux personnes.

Très bien, il y a deux façon de faire venir un oiseau au poing depuis son bloc.
La première que j'utilise en générale pour les dames c'est chaperonné. L'oiseau n'a pas la tentation de s'envoler et est plus calme en général. Cependant du fait qu'il ne voit rien il faut vraiment venir mettre son gant contre ses tarses.

L'autre méthode vous l'aurez comprit c'est sans chaperon. L'oiseau peut alors sauter sur votre poing. Il faut cependant faire attention à bien tenir les jets.

Il désigna du doigt les bouts de ficelles qui pendaient aux tarses des oiseaux.

Ca évite qu'ils ne s'envole si l'envie leur prend. Les oiseaux sont aussi plus énervé sans chaperon mais durant la chasse ils le seront forcément quand il reviendront à votre poing. Ca permet de s'habituer.

Son visage se fendit d'un large sourire.

A vous de jouer

Un oiseau aveugle pour une dame qui était de même, les deux allaient forcément s'entendre. Pourtant, il allait lui falloir un peu de cran pour s'approcher de la bête et lui demander de venir sur le gant.

Se faire aider de Geronimo ? oui pourquoi pas, mais non. Gant au poing, elle s'approcha au son de l'oiseau désiré. L'autre main en avant pour aller toucher l'oiseau, savoir où il était.

Déglutir et ravaler sa peur. Mais pouvait elle faire ainsi ? L'oiseau n'allait il pas être effrayé ? Avait il bien son capuchon sur les yeux d'ailleurs ? A l'arrêt, elle attendit un signe de l'organisateur, pour savoir si elle pouvait ou non poursuivre.

Mains qui vient l'aider et sursaut qui lui fait reculer la main gauche.

Je te déconseille de le toucher avec ton autre main. Ce sont des oiseaux qui ont gardé un instinct de chasseur.

Hochement de tête. Heureusement qu'ils ont gardé un instinct de chasse... sinon on fait quoi ici avec eux ?

La main qui la saisi la guide, et vient se placer contre les tarses de l'animal (même si je sais pas ce que c'est que des tarses béotienne que je suis). Le coeur battant, elle sent l'oiseau qui sautille pour enserrer son poing. Léger picotement dans la main sous le gant tandis que les serres s'agrippe.

J'ai l'impression d'être une branche ou un poteau moi d'un coup. Ca pèse combien ? Il ressemble à quoi à part "Kek kek kek" ?

Drizz le fol s'était levé pour accompagné Mysouris et était excité à présent sentant surement que quelque chose d'inhabituel allait se passer.

Géro regarda sur le chemin si le dernier concurrent arrivait, mais personne.
Il se tourna vers les gens présent et s'adressa à eux.

Très bien nous allons pouvoir commencer la chasse à proprement parler.
Je vais vous donner les règles et les indications nécessaires sur les différents types de chasse.

Il alla déchaperonner son faucon pèlerin et le fit sauter sur son poing.

Tout d'abord, vous pouvez vous déplacer à cheval, mais jamais plus que le pas. Les oiseaux qui vous sont prêtés sont la propriété du Roy. Aussi je vous saurais gré d'en prendre grand soin.

Il regarda le groupe de personne pour être sur que tous l'écoutaient.

Bien pour que sont oiseau prenne son essor, il faut l'inviter à s'envoler.
Il fit une geste ample d'arrière en avant avec le bras dont le poing porté le faucon. Il ouvrit ses ailes et gagna suffisamment de hauteur en quelques battement pour se mettre à planer.
Il vint se mettre à la verticale de géro et fit des cercles. Il le regarda un instant.

Voilà une des raisons qui font que l'on ne peut pas chasser avec trop de monde. Les oiseaux ne savent plus qui est leur fauconnier. Si c'est vostre oiseau ça peut encore allé car il reconnait les attitude et les mouvements familier.

Désignant sont oiseaux du doigt.

Les faucons pèlerins sont dressés pour la chasse de haut vol comme, les faucons sacrés, gerfaut et d'éléonore. Les aigles bottés, busards cendrés, éperviers et autours sont quand à eux dressés pour le bas vol. Il reste les faucons crécerelles qui eux sont dressés pour les deux types de chasses.

Le haut vol se caractérise par la hauteur de vol des oiseaux. Ces derniers chassent de préférence des oiseaux. Pour le bas vol les oiseaux partent du poing du fauconnier une fois la proie levé. Nous n'avons pas de chien pour cette chasse aussi il vous faudra ouvrir l'œil. C'est pourquoi je vous conseille de chasser à cheval.

Il reprit son souffle et en profita pour jeter un coup d'œil à son oiseau.

Pour ce qui est des règles, le jeux se déroule en 6 tours, une tour correspond à une possibilité de mise en vol et de chasse.

Certain oiseaux sont récalcitrant au décollage, ce qui vous fera passer votre tour, les fauconniers avec des oiseaux de bas vol pourront retenter leur chance, leur oiseaux sont particulièrement rapide.

Tous les tours vous pouvez vous déplacer de 4 arpents (cases) oiseau au poing et 3 si l'oiseau est en vol. Il est évident que les personnes ayant un oiseau de bas vol se déplacent nécessairement avec l'oiseau au poing, les autres libres à eux de choisir.

Les proies dépendront de vostre lieu et de vostre oiseau et bien entendu de vostre talent. Bien sûr le lièvre malin pourra échapper à la vivacité du faucon.

Il griffonna un cercle sur la carte.

Nous nous trouvons ici. A oui dernière chose avant de partir, pour faire revenir l'oiseau il suffit de siffler et de tendre le bras. Il y a en dessous des gants un grelot. Les proies seront quand à elles comptabilisées en fin de journée. S'ils vous restent des questions avant de partir chasser je vous écoute.

Il s'exécuta et l'oiseau revint à son poing.



(les déplacements doivent m'être transmit par MP, je vous donnerais en retour si votre oiseau décolle ou non et si oui ce qu'il vous ramène, pour le reste à vous de jouer)

Mysouris attendrait que les autres ne partent avant de décider de son chemin. De toute façon, ce n'est pas elle qui choisirait, mais le fol qui l'accompagnait.

L'oiseau sur son poing frémissait d'impatience malgré son capuchon, tandis que le Drizz observait la bête intrigué.

La lieutenante irait à pied, elle n'allait pas risquer de tomber de cheval avec un épervier en main. Non pas qu'elle n'est pas le pied chevaleresque, mais avec un fol dans les pattes il vallait mieux prévoir.

Espérant que le fauconnier n'est pas oublié qu'il avait proposé de l'accompagner, elle attendit que les autres ne partent en avant.

Las.. Comme un cours déjà connu, le jeune homme était d'une extrême impatience. Des vers au cul, comme qui dirait. Une question le taraudait : sans aucune gêne il prend la parole lorsque le fauconnier terminait son réquisitoire. Sire, ce sera à nous d'aller chercher les proies attrapées par nos bêtes ? Comme s'il devait faire ce pour quoi les gueux sont fait. D'ailleurs, un coup du menton en direction des bois, que trouvera-t-on là dedans ? Le bel âtre redresse le torse, admirant la monture, où l'aigle botté - ne se souvenant même plus de son prénom- était attaché à l'arraché sur un piédestal.

Un grand sourire, heureux de la réponse. Ha bien ! Le jeune homme regarde au même endroit intrigué que le fauconnier. Il bouge sa bouche pensif, je suis impatient de découvrir ce qu'il va y avoir, messire ! Un coup de regard à Géronimo, savez-vous quand est-ce que nous pouvons commencer sire ?

Une attente, tout le monde s'apprète quand elle est prète depuis longtemps déjà.

Géronimo fit mouche : en un instant après avoir acquiescé du chef, le jeune homme se précipite lentement - pour garder un peu de manières- sur le haut de sa monture, bel étalon au sang de bourguignon à la robe noire aussi pure que l'éclat sombre de la Lune. L'aigle botté portait un chaperon vert, légèrement usé. Ses serres s'agrippaient puissamment sur son manche, car le jeune homme fit ordre en claquant des épeurons sur les flancs du cheval d'avancer au pas. Flex tenant les rennes bien en main, fit une halte : sire Géronimo, je suis prêt. Dès qu'il en aurait le feu vert, le bel âtre se précipiterait au bosquet. La chasse allait commencer, ce sera seul - si personne ne souhaite se joindre à lui- qu'il s'amusera, élevé sur l'équidé son regard traverserait l'horizon afin de voir comment ses compères s'exercent.

La petite troupe s'organisait, il en profita pour noter les déplacements que les premiers participants lui avaient fourni.
Il espérait que la chasse serait aussi bonne que les autres jours.
Le beau temps était revenu et les animaux iraient surement se réchauffer sur de grosses pierres plates bien en vue des oiseaux !!


(J'attends les Mp des autres participants.)

Ce fût comme s'il pensait à voix haute. Certes, de temps à autre le jeune homme radotait dans son coin entre sa barbe mal rasée & ses dents blanchies, mais il n'est pas fou et, n'avait pas souvenir d'avoir parlé. Haussement d'épaules, Flex fût surprit de la demande d'une dame, juste là, dans le groupe.
C'est un galant homme, peut être mal élevé, mais il est mondain et presque dandy- le second point s'atténue de plus en plus à cause de sa fiancée. Bien sûr, Flex apprécie aider. Mais il est fidèle ; alors si icelle cherchait autre chose que cela, les barrière se déploieraient rapidement. Par enquiquinement il adorait dire à sa Belle, que sa maitresse - s'il devrait en avoir une- serait multi titrée. Ho oui, il a des gouts de luxes.

Monté sur le noir frison harnaché & de cache-rein des couleurs d' Auxonne & de Dublith, le jeune homme se permet de répondre à Alixe. Deneuvre ! Si vous le souhaitez madame, je serais m'en tenir compagnon pour cette chasse. Dit d'une intonation écarlate - ses chevilles ne gonflent pas encore. Suivez moy Dame Alixe, nous aurons deux pairs d'yeux pour observer les proies. Le gout de la chasse commençait déjà à lui donner faim. Un coup de ses épeurons sur les flancs de l'équidé, ainsi, chasseurs allait au chassé.

Son instinct lui disait de prendre le chemin de droite ( F1.) Une petite fumée s'élevait au loin de la route granuleuse, il respire bruyamment. Je hume de la bonne pitance ! Qu'il espérait ne pas rentrer bredouille, les divertissements sont très sportifs, se rassasier de ses victuailles était plus que nécessaire. A sa gauche un petit champ, démarqué par une fine clôture.(G2) Le jeune Auxonne fait escale, la monture se place face à la culture. Moment de réflexion..

Flex retire délicatement le chaperon de son aigle botté. Passant doucement sa main droite - la non gantée- sur son plumage, pour rassurer l'animal, l'aigle secoue sa tête afin de reprendre ses esprits. Ses yeux rapidement s'accommodent l'ambiance du jour. Immédiatement son cou se fait droit, son regard attentif. Flex reculait son visage de l'animal, par précaution. L'aigle de ses puissantes serres s'accrochait à son perchoir aménagé, en bout de scelle. L'aigle est patient. Le jeune homme aussi. Tous deux regardent sans faire de mouvement, la monture était comme captivée dans cette transe. La main gantée détache les lanières de cuirs qui empêchaient l'oiseau de décoller. Tenant l'une de ses pattes, le jeune homme lui fait comprendre de se déplacer sur son gant. L'animal dressé comme tel, s'exécuta. Son bras était à demi tendu, le poing fermement serré.

Une silhouette de mammifère se dessine brusquement. Un lièvre sort aux aguets de son terrier, à une vingtaine de mètre, au centre du dit champ. L'aigle l'observe, le chasseur l'aperçoit. Le volatile ouvre instinctivement ses ailles, le jeune homme l'interdit, tututututu.. Chu... S'il tentait de le terrasser immédiatement, il est fort probable que le lièvre rejoigne son terrier, rendant bredouille le chasseur.

Le dit lièvre s'aventure sur la boue séchée. Il doy certainement chercher un repas.. Malheureusement, c'est lui qui servira de repas. La main gantée commence à se déserrer lentement. Le bas se tend à son maximum. Le jeune homme balance son bras et, l'aigle botté s'élance dans les airs.
Pas trop haut, car ces animaux là ne chassent pas du haut vol, mais bien des proies plus grosses, plus appétissantes. Des proies à la taille du jeune homme. Le volatile prend de la vitesse, ses ailes sont parfaitement déployées. Tout est si rapide..

En un rien de temps, ni même celui de reprendre sa respiration, l'aigle fond sur sa cible. Il fait mouche.. Son poids vient se heurter violemment et étourdie le lièvre. Son poids joue en sa faveur, la vitesse a accentué le processus. Ses serres broient son pelage blanc, du sang s'échappent et le pourpre s'étale.. Enfin, comme si cela n'était pas suffisant, son bec aussi coupant qu'une lame déchiraient la viande toute fraiche.

Un sourire sur le visage du jeune homme. Son souci de rentrer bredouille disparu, et la fierté prit place en lui. Un petit mouvement de sa bouche marquait son impression de puissance. Toutefoy avant que l'aigle dégustait à lui seul le festin, Flex secouait son gant : les grelots s'agitaient. Il siffle, Siiiiiiiiiiiiiiiiii ! Règle comme une pendule, il répond présent. Même s'il a des difficultés à revenir, valait mieux pour le volatil qu'il reprenne place sur le gant du maître. Et, l'aigle s'y pose effectivement...

Magnifique. Purement ma-gni-fique, répétait-il à l'animal, espérant qu'il comprendrait de ses félicitations. En guise de remerciements - et après avoir attaché les serres au gant- le jeune homme glisse dans son poignet ganté une bouchée de viande. L'aigle y précipite son bec, et mange. Le lièvre gisait mourant, comme un vainqueur méprit le défaitiste, il dit, ce lièvre est à moy ! Ha ! Les hommes de gardes qui rôdaient autour iraient le récupérer plus tard. Nul temps de perdre du temps, il fallait encore chasser. Le chaperon retrouve sa position sur la tête de l'aigle.. La monture part au pas.

La dite maison dont il en avait deviné la place était en fait une bicoque. ( F3) Des arbres fruitiers apparaissent : le jeune homme décidait de s'y rendre. Les fruits tombés au sol devaient sans doute attirer les sangliers.. Voire des loups. Des gros animaux qui ne faisaient ni peur à Flex, ni peur à son aigle. Plus il y a, mieux cela est. (E4) Il patientait un petit instant, pour savoir où il allait se décider de se rendre. Son choy était vite fait..

Désolé de mon imprécision à savoir si Alixe est avec le Flexou, donc j'ai fais du mieux que j'ai pu

Une voix qui murmure à son oreille, et un hochement de tête en réponse. Bien alors allons y donc.

Epervier au poing, elle se laissa guider par un Drizz plus fol que jamais. Un pas deux pas et la voila envahi de senteurs fruitières.

Drizz ! Un appel, où l'emmenait l'étrange animal ? Geronimo comme promis l'avait suivi, et elle se tourna vers lui

On peut vraiment trouver de quoi prendre quelque chose entres les arbres ? A part un étourneau ? D'ailleurs, que va chercher mon oiseau ? Je n'ai que de maigres connaissances en domaine de chasse au vol. Un début de cours d'une de nos soeurs.

Elle avait tenté de parler doucement pour ne pas effrayer les bestioles qui se terraient peut être là, campagnole et autres rongeurs qu'elle ne désirait pas attraper, mais qui régalerait peut être l'oiseau sur son poing.

Et puis soudain, avant même une réponse elle perçut un bruit qui n'était pas Drizz. sans même se rendre compte elle retira le capuchon de l'épervier et le jetta comme elle savait qu'il fallait faire. Bras bien tendue, l'oiseau pris son envol et se jeta sur quelque chose qu'elle ne fit qu'entendre.

Japement de Drizz tandis qu'elle rappellait l'oiseau, le canidé fol rapportait autre chose.

Hé bien ? Qu'avons nous donc là ? Donne Drizz. le chien ne se fit pas prier et posa la bestiole brisée par l'oiseau et achevée par le fol.

Assez fière de sa première proie, même si elle ne savait pas si cette dernière était mangeable ou non par quelqu'un d'autre que l'épervier ou le chien, Mysouris poursuivit son chemin. Un pas à droite, un autre à gauche, et de discuter à voix basse avec le sire qui l'accompagne.

Soudain, tandis qu'ils arrivaient en plein milieu d'un champ, Drizz se mit à courir comme un fol qu'il est. Sentant que quelque chose devait être dans le coin, la Dame de Selle sur Cher lança une nouvelle fois l'oiseau qui s'en fut. Fonçant sur la proie après qui jappait le canidé, il attrapa un hérisson à pleines serres. Puis une fois assuré que l'animal ne bougerait plus il le laissa là et s'en revint au poing au sifflement de la Dame.

Le Drizz s'approcha et renifla l'animal mort pour s'en détourner et repartir courant déjà après une autre proie possible. Mais l'étourneau visé par le fol s'envola dans un battement d'aile qui fit rire la lieutenante des Blanches.