La salle d'Honneur

Nombre de messages : 28 Date d'inscription : 08/02/2009

L’annonce avait été faite, c’est la marraine de Pherea qui avait été nommée. L’aspirante était fière de Jades et très heureuse pour elle, il est certain qu’elle méritait ce poste.

Il y avait beaucoup de monde dans la salle et Phe ne se sentait pas la force d’aller discuter avec ses sœurs. Elle profita que l’échanson passe non loin pour prendre deux verres d’hydromel en le gratifiant d’un clin d’œil. Elle tendit un hanap à son fiancé en un grand sourire et chercha des yeux son amie Fildais qu’elle n’avait pas revu depuis l’après-midi au labyrinthe, tout en sirotant la délicieuse boisson.

Voilà…Jades était la Sénéchale des dames Blanches. Elle ajouta sa voix aux vivats de l’assemblée.

Le capitaine de la Garde royale, Dame Arianrod vint la saluer. Pisan rendit son salut à cette jeune femme discrète, qu’elle commençait à connaitre depuis son arrivée à La Grande Prévôté. D’ailleurs, elle avait également aperçut messire Bourguignon, le Prévôt de Paris et se demanda un instant où dame Beths, son adjoint aux provinces vassales, pouvait bien être. Sans doute en compagnie de dames blanches de sa connaissance.

Dans cette sorte de cérémonie, avec le nombre de personnes présentes, il fallait faire un choix, soit courir de groupes en groupes, soit se concentrer sur quelques personnes. Pisan, avec son éducation et l’habitude, savait faire ce genre de choses…Parler pour en rien dire du tout, ne jamais se livrer, ne jamais laisser voir les fissures car l’armure devait tenir. Elle avait été élevée dans l’idée que dire ses sentiments, étaient inconvenants. Par respect donc pour ses interlocuteurs, elle veillait toujours à saluer les personnes connues, avoir un mot pour ceux qui s’adressaient à elle. Elle ne cherchait pas à s’esquiver, car consciente que des devoirs accompagnent de grands privilèges dans ce Monde.
Et il était difficile, hormis pour ceux qui l’a côtoyaient d’assez près, pour distinguer ce qu’elle faisait par devoir et par politesse et ce qu’elle donnait par plaisir.
N’esquivant rien, elle ne cherchait pas non plus de justifications à son attitude générale. Et tout le monde ferait avec…ou pas !

Elle reporta son attention sur la salle de cérémonie et avisa un groupe de Champenois qu’elle salua d’une inclinaison du chef : dame Siva, et dame Gwenhwyvar.
Deux baronnies tenues de mains de maîtres, par deux femmes de caractère, Montmirail et Boissy-le-Châtel en Champagne.
Ses relations avec les deux femmes avaient été toujours emplies d’estime, même si elles évoluaient dans des sphères différentes et qu’elles pouvaient s’opposer parfois. Deux forts caractères, deux femmes fières, portant haut leur couleur. Elle ne put pas voir si les deux femmes l’avaient vu en retour car celles étaient en grande discussion, mais elle ne s’attarda pas. Se tournant de nouveau vers son groupe, elle se rendit compte qu’elle ne s'était même pas enquérit auprès d'eux au sujet de leur participation aux activités festives qui suivraient la cérémonie. Seule Beths, durant le voyage, lui avait posé des questions sur la chasse. Kalimalice en les accueillant, leu avait bien donné le programme, mais elles n’avaient pas encore réfléchi vraiment. Sans doute, resteraient-elles en spectatrices pour encourager les défis. Elle comptait rester un peu car elle aurait aimé voir au moins, Magdeleine, dame Blanche et amie fidèle de longue date.

BBred arriva prêt de la salle d'honneur,
En passant il tapota sur l'épaule de Quirin avant d'entrer.
fais nous honneur tout à l'heure lors des combats, je compte sur toi

Il salua tout le monde et notaement les personne qu'il connaissait le plus

Il s'approcha Jades, la tante d'Alandrisse qu'il avait rencontré il n'y a pas si longtemps.
Il la salua donc et lui présenta ses amitiés ainsi que ses respects au noms du Languedoc.

il recula ensuite.
Il se sentait un peu perdu au milieu de tout ces gens.
La salle était magnifique, il prit soins de l'admirer.

Il se plaça juste devant Alandrisse, à laquelle il prit soit de sourire.
Il ne lui adressa par un mot afin de ne pas la mettre mal à l'aise.
Elle avait du recevoir des consignes, surtout en terme de discression.
il aurait tout le temps nécessaire plus tard.

toutefois, discretement il plaça ses main en arrière sans être vue et du bout des doigts attrapa la main de la belle.
Ce simple contact le mettait plus à l'aise.
Il s'en contenta pour ne pas attirer d'ennuie à son aimée.

Il attendit ensuite la suite des événements.
Il écouta le disours, puis applaudit donc la nouvelle sénéchale Jades

Nombre de messages : 17 Date d'inscription : 25/02/2009

Toujours plongé dans son observation, Pierre se gratte le front machinalement. Beaucoup de monde qu'il ne connaît pas, comment pourrait il les connaître d'ailleurs lui qui a vécu son enfance en Gascogne.

Enfin un visage connu, sa taty Alivianne lui fait signe dans un beau sourire.

Il s'approche d'elle évitant ça et là des petits groupes en pleine discussion.

Bonjour taty, je suis heureux de te revoir.

il lui dépose un baiser sur la joue.

Il sourit en même temps, la joie de la revoir et aussi en s'approchant, il s'aperçois que maintenant il la dépasse d'au moins une tête.

Puis il lui souffle tout bas

Je crois avoir compris que c'est dame jades qui est la nouvelle sous chef, enfin sénéchal, enfin, je ne sais pas trop à quoi ça correspond mais la tâche va sûrement être lourde non ?

Bry sourit en voyant Cyann arriver. Un instant, il avait cru qu'elle le lâcherait honteusement, ce de quoi il aurait dû se venger au Palais diplomatique.

Oui, il aurait bien trouvé une tâche ingrate à lui confier, comme nettoyer les latrines, ou les geôles secrètes au fond de celui-ci...

Enfin... il aurait bien trouvé quelque chose! Mais en fait, elle se dirigea vers eux; il lui sourit, et fit les présentations.

Cyann, voici Messire Burgerqueen, un Normand très agréable, journaliste à ses heures perdues, et poète dans son âme Wink

Burger, voici Dame Cyann, ma chef à l'AAP, et mon escla... euh ma subordonnée à la Chancellerie ^^

Il fit un clin d'oeil, puis, nouveau petit signe à un valet de passage, qui passait décidément toujours au bon moment, et il prit quelques verres qu'il servit à ses compagnons.

Je ne sais pas vous, mais je commence à avoir soif! Il fait chaud ici... non??

Il rit, leva son verre et dit d'une voix malicieuse:

Alors... à Yeuxbleus83, Comte d'Artois? Very Happy

Il le vida d'une traite pour faire honneur à son Comte.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 26/02/2009

Lorsque l'homme se mit à genoux, on eu dit que Goliath devenait David. Myrddin était toujours autant incapable de prononcer le moindre mot. Il ne pouvait plus compter disparaître puisque c'est à lui en particulier que l'on s'adressait. La politesse voulait qu'il n'ignorat pas son interlocuteur. Comme ses parents et les dames qui l'avaient soigné le lui avaient appris, il tendit une main quelque peu tremblante.

Jeune Myrddin, c'est un plaisir que de faire ta connaissance. Un peut timide hein? ou peut être mal à l'aise ? lui dit l'homme d'une voix si douce qu'on pouvait se demander comment elle pouvait venir d'un guerrier aussi imposant.

Cet homme, qui avait l'air important, s'était pourtant mis à son niveau, lui le petit garçon rongé de timidité. L'homme lui chuchota même dans l'oreille, que lui aussi n'était pas à l'aise. Le clin d'oeil qu'il lui fit en se relevant, rassura l'enfant. Cet homme, dont se dégageait un charisme et une vigueur exceptionnels, semblait à cet instant calme et bénin.

Entre temps, un autre enfant que Myrddin n'avait jamais vu encore le salua avec un bégaiement qui l'aurait fait sourire s'il n'avait pas été aussi timide.

Nombre de messages : 14 Date d'inscription : 18/02/2009

Sa douce main vient se poser avec légèreté dans la sienne, tel un pétale de rose venant s’abandonner sur des draps de satin. Une chaleur étrange envahit le corps du Licorneux, de celle dont on ne peut s’expliquer la provenance, mais dont on sait qu’elle est bienfaitrice.
Mais avant même qu’il n’ait pu lui adresser la parole ou esquisser le moindre geste, un homme, dont on pouvait deviner qu’il était noble et de haute fonction de par son pourpoint, se présenta à eux. Ethan en fut quelque peu décontenancé, et ne savait quoi lui répondre. Ce fut Lucie qui le tira rapidement de ce mauvais pas en faisant les présentations. Il ne put cependant s’empêcher de froncer l’un de ses sourcils quand elle l’informa que le Sieur en question la martyrisait … sourcil qui reprit aussitôt sa place originelle lorsqu’il la vit sourire. Ils semblaient de connivence tous les deux, échangeant comme s’il n’existait pas sur la compagne du Messire, sur l’annonce qui venait d’être faite … et en plus on lui avait réservé une suite, à lui … normal, il n’était pas un Licorneux, lui. C’est qu’il faut savoir les ménager et en prendre soin de certains hôtes. Bon, il n’y avait pas de quoi en faire un fromage blanc non plus, ce n’était pas une nouvelle nuit passée à la fraîche qui allait les tuer.

Il lui fallait désormais en revenir à son idée première, et tenter de s’éclipser poliment pour rejoindre le nouveau couple qui allait finir par s’impatienter à force de l’attendre. Il avait beau être galant et courtois Geronimo, le moment qu’Ethan venait de choisir n’était pas celui de converser, enfin si, mais pas avec le Messire. Il allait devoir s’excuser une fois de plus pour lui fausser compagnie. Décidément, il ne faisait que cela depuis qu’il était arrivé en ce manoir ! Bien que cela fût des plus poli, ça commençait à en devenir presque énervant. Ethan afficha un léger sourire et salua dignement le Sieur Geronimo, pressant très discrètement la main de Lucie pour l’inviter à le suivre, et glissa une petite phrase anodine, cependant pleine de sous-entendus pour qui savait écouter.
Enchanté Messire Geronimo … au plaisir de vous croiser à nouveau …

Ils se présentèrent enfin tous deux devant Engue et Cerrid, et là … le trou noir … le vide … le néant qui s’insinuât en lui … En fait, que dire qui ne saurait être complètement dénué de tout sens, sachant qu’ils avaient déjà croisé Lucie à leur arrivée ? Il sentit la chaleur lui monter aux joues tout à coup. Cela ne lui était plus arrivé depuis des lustres. En fait c’était tellement lointain cette sensation qu’il n’arrivait même pas à se souvenir quand fût la dernière fois que cela lui était arrivé. Il se savait pris au piège comme un morveux surpris la main dans le sac d’une vieille mégère. Il était étonnant de constater comme rien ne pouvait l’effrayer quand il s’agissait de combattre, et comme il se trouvait démuni dès qu’il s’agissait de sentiments. Ses joues devaient s’empourprer et allaient bientôt se confondre avec la couleur de la robe de Cerridween. Un vrai caméléon le Ethan.

Un adolescent aurait eu bien moins de complexes à sa place. Il n’y avait aucun lien de parenté entre eux trois, rien qui aurait dû le confondre autant qu’il en était en cet instant. Pourtant, le profond respect qu’il portait aux deux Maîtres équivaudrait à bénédiction si tant soit est qu’ils veuillent bien y consentir. Il était là, prostré, ses yeux implorants passant de l’enchevêtrement de leurs deux mains aux visages d’Engue et de Cerrid. Y’a quelqu’un ? Au secours ! A l’aide ! Un mot, un hochement de tête, un clin d’œil, un sourire … S’il vous plait, me laissez pas comme ça …

Fontvell, toujours aussi mal à l'aise au milieu de ce beau monde, était émerveillé par la beauté des femmes qu'il croisait...Il les saluait maladroitement sachant pertinemment que pas le moindre regard lui serait accordé...
Il était presque tenté de rebrousser chemin quand il entrevit au loin la haute stature de son Grand Maître.
Inclinant la tête a droite et à gauche, il essaya de se frayer un chemin jusqu'à lui en tentant d'éviter de bousculer quelque épaule ou d'écraser le moindre orteil ce qui n'aurait pu qu'aggraver son état de confusion...
Il pria le Très Haut qu'Aldebaran prête attention à son arrivée....

Nombre de messages : 12 Date d'inscription : 21/02/2009

La Grande Salle se remplissait au fur et à mesure, ce qui n’était il y a quelques instants à peine qu’une pièce devenait maintenant une foule compacte impatiente de découvrir la suite des événements. Visiblement, cela était une occasion particulière, qui gardait tout son secret, et ainsi son attrait, alors qu’il entendait à droite et à gauche quelques murmures et rumeurs sur la future nomination.

Malgré la nuée d’invités qui comblait chaque recoin de la salle, il se retrouva seul, sans visage connu alentours, comme si un halo, une bulle de calme l’entourait. Il se demandait bien pourquoi : peut être était-ce sa mine peu engageante, son air plutôt détaché, rêveur même, ou alors sa tension et ses sentiments qui transsudaient de ses pores, éloignant les possibles voisins. Mais peu importait, il préféra le calme et la solitude, comme depuis si longtemps… Un endroit où il pouvait réfléchir, se recueillir, sans gêne, sans interruption, sans élément perturbateur. Tiens, il devrait peut-être envisager de se faire construire une forteresse inviolable ou il pourrait prendre une vraie retraite, retirée du monde extérieur. Enfin bon, ce n’était peut être pas le moment idéal pour pareil plan.

Au moins, cette relative solitude lui permettait de penser à toute autre chose, même si cela n’était pas des plus agréables : il ne se sentait pas à sa place. La foule d’invités, le nombre important d’inconnus, le bruit ambiant, non, rien de cela n’était pour lui. Il avait toujours préféré les cérémonies intimistes, avec seulement les personnes qui comptaient vraiment pour lui. Mais là, noyé dans la masse, il ne se sentait vraiment pas à l’aise. Et pourtant, il en avait eu, des situations embarrassantes sur la scène publique, mais cela s’était produit la plupart du temps devant des personnes qu’il connaissait, de près ou de loin. « Sois brave, garde courage en ton cœur, adopte une position avantageuse, et peut être ainsi trouveras-tu le chemin le plus sûr… vers la sortie » se répétait-il… Il comprenait mieux pourquoi il faisait fuir les gens : l’air maussade qu’il devait arborer alors ne devait vraiment pas prêter à la sympathie et encourager la conversation. Il devait faire attention, et arranger au moins un minimum son apparence extérieur et l’image qu’il donnait de lui-même.

Il se redressa sur son siège, adoptant une position plus droite, plus digne. Un sourire, ou plutôt un rictus qui se voulait être un sourire de façade, se plaquait sur sa bouche. Un regard autour de lui, histoire de voir s’il n’y avait pas une de ses connaissances avec qui il pourrait se changer les idées. Et c’est là qu’il les vit : il dut écarquiller les yeux, n’y croyant pas au premier coup d’œil. Une robe ? Et bien, le monde allait donc bientôt s’écrouler pour que la Rousse se vête de pareils atours… Qui plus est, la couleur écarlate ne pouvait qu’attirer l’attention sur sa parure. Le monde bascule… Il l’avait toujours vu en tenue d’homme, pratique, sans fioriture. Cela lui faisait penser à la première fois, et d’ailleurs unique fois, où il vit Zalina s’habiller aussi d’une robe, pour un chapitre de la Licorne. Et bien, il allait peut-être toucher un mot au Conseil afin d’obliger ses dames à porter pareille toilette… Sourire presque démoniaque sur ses lèvres, un vrai cette fois ! Mais le plus étonnant, ce fut « l’accessoire » avec lequel elle était venue, qui n’était autre que le Grand Maistre. Et bien, ce qu’il avait donc entraperçu au cours des cérémonies et lors de leur voyage vers le Limousin se concrétisait enfin ! Et ce n’était pas trop tôt, bon sang ! Peut-être devrait-il glisser un mot concernant le mariage…

Passons sur cet événement annexe, la cérémonie commençait, le fouillis des arrivées laissait place au protocole. Ce fut rapide, c’est le moins que l’on puisse dire ! Après que le silence eût été obtenu, la voix de la Grande Amazone se fit entendre, annonçant le nom tant attendu de la nouvelle Sénéchale de leur ordre. L’intéressée accepte sa charge, que la maistresse de cérémonie officialise alors. Pas de long discours, pas de longues tirades, non, juste les mots nécessaires. Au moins, on ne s’embarrassait pas de rhétorique…

Maintenant, il ne restait plus qu’à savoir quand la cérémonie était achevée, histoire de pouvoir se faufiler avant que la masse ne se décide à bouger pour prendre la sortie…

Nombre de messages : 8 Date d'inscription : 25/02/2009

Alors qu'elle venait de demander de ses nouvelles, Gwal' arriva.

- Quand on parle du loup ! murmura t elle amusée.

- Héla, Aliénor! Comment vas-tu? Depuis le temps?

- Tres tres bien merci ! répondit elle avec un grand sourire. Ca fait sacrément plaisir de te revoir ! Et tu es deja en train de boire, petit chanceux va !

Elle chercha des yeux l'endroit où il avait déniché son verre pendant que Bitter s'adressait à Gwalchou. Elle n'entendit que sa derniere phrase.

- Ahah, dommage Gwal', dit elle ironiquement, tu n'auras pas la chance de te faire défigurer au cours d'un combat de lutte. Apparemment Bitter tient plus à ta tête qu'a la mienne ! Et elle pouffa de rire en échangeant un clin d'oeil avec son amie pour lui cerfier que, au final, cela lui faisait plaisir d'être inscrite.

Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 08/02/2009

Il semblait que Jades avait reçu un présent. Mais quoi donc ? Il faudrait qu'elle aille demander à le toucher délicatement pour se faire une idée. En attendant elle se tourna vers ses yeux :

Baile ? T'es toujours là ? C'est quoi qu'elle a reçu Jades ? Tu peux m'dire ?

Et puis il y avait des gens dans la foule qu'elle aimerait saluer, sinon prendre quelques temps pour discuter un peu. Il y'avait George qui devait venir, et puis Kirah, qui ne devait pas avoir manquer cela. Celle ci devrait être facile à dénicher, il suffisait de trouver le coin le moins visible de la salle.

Quand tu m'auras dit c'que c'est, tu pourras m'aider à trouver Kirah ? Et puis, on se trouvera un verre aussi en passant. J'ai entendu parler d'Hypocras par là bas

Geste vague du bras qui accompagne ses paroles. Elle aurait aussi aimé sortir. Il faisait chaud, et c'était vraiment trop bruyant.

Nombre de messages : 7 Date d'inscription : 21/02/2009

Seule dans son coin…
Seule… Etat d’esprit qu’elle connaissait si bien depuis quelques temps.
Quelques regards vers l’assemblée, des connaissances, des personnes appartenant à d’autres ordres. Personne ne s’installe à ses côtés. Elle doit effrayer certainement, qu’importe, cela ne la dérange pas.
On garde la tête haute, et un port convenable. Dur de ne pas s’affaler après un si long voyage.
Elle aperçoit les Blackney avec leur enfant… Son cœur se serre un peu, difficile de ne pas penser à sa descendance laissée à Ryes. Flaiche avait été formel : Trop jeune pour prendre la route… D’ailleurs… Il écarquilla les yeux quand la brune lui annonça son projet de voyage.
Dans sa torpeur, la Clairval, elle ne réalise même pas l’entrée de la rousse et du grand maistre.
La cérémonie mit fin à ses tergiversions… Nomination d’une nouvelle sénéchal… Jades... Ce nom ne lui était pas inconnu, elle avait entendu parler de celle-ci.
Effusions quant à l’annonce du nom… La normande reste imperturbable… Léthargique…
Elle attend la fin de la cérémonie… Pour sortir rapidement de la salle et regagner le campement. Point la tête à festoyer… Vraiment pas… Trop de choses se bousculent en son esprit., et puis, elle se devait de laisser quelques consignes aux hommes d’armes présents pour la nuitée à venir.

Elle guette discrétement l’ouverture des portes…Il ne manquerait plus que cela soit remarqué de ses pairs, elle ne voulait d’ailleurs rendre de compte à personne en ce moment, peut être à une seule, mais actuellement, il l’ignorait superbement. Lasse… très lasse… Elle se sentait vide…

Nombre de messages : 4 Date d'inscription : 20/02/2009

Ethan s’absente un instant pour se diriger vers une jeune personne.
Fin de l’accalmie.

Cesse donc… allons…
De regarder si tu n’es pas de trop.
De vérifier si cette robe est en place, si elle te sied.
Arrête, Pivoine, de te faire des histoires, pour ce qui est si peu. Tu as d’habitude une horreur infini des toilettes, des fioritures, de la mode et des drapés, toi qui connais plus que tout, la dureté d’une vie de sacrifices, de combat, d’abandons, de blessure, de travail de tes mains et de ta volonté. Toi qui te caches dans les entrailles d’une forteresse à qui tu as donné ton âme et ta vie, ton temps et tes espérances, tes maux et tes joies. Toi qui juge les faits, plus que les apparences, les hommes plutôt que leurs habits et leurs titres, puisque tu sais qu’ils ne sont pas une protection, une épée à la main, sur un champs de bataille, devant une pluie de flèches ou devant une charge de cavalerie.

C’est trop de lumière d’un coup, te dis tu… c’est trop de faste, trop de couleurs, trop de gens et trop de bruits que tu ne connais pas. Trop de regards, trop de choses que tu ne maîtrises pas. Et si c’était parce que pour une fois tu voudrais lui plaire ? Ah ce sentiment, fleur de la nuit, ce sentiment que tu n’as pas éprouvé depuis si longtemps. Savoir si son regard coule le long du tissu qui descend sur ta taille. Reconnaître la lueur qui s’allume dans ces ambres que tu connais, cette lueur doucereuse et pourtant si violente, lorsqu’il t’aperçoit au détour d’un regard. Aujourd’hui que tu es femme, es-tu trop ? Es-tu surtout assez ? Assez belle ? Te tiens-tu assez bien ? Lui feras-tu honte simple chevalier à son bras ? Devant tant de visages qui lui sont connus, dont certains posent une question muette. Mais qui es-tu…

Sa main se serre sur son avant bras…
Difficile morsure n’est ce pas ? Oubliée… plaire, Pivoine, ce jeu dont tu as laissé les règles et que tu redécouvres du bout des doigts, dans cette robe incarnat qui ne peut pas masquer ta présence comme ces tenues noires qui te sont si familières. Allons rappelle toi… lève la tête. Promène tes émeraudes. Tu n’as pas à rougir ici. Cette robe n’est que peu. Elle ne change rien. Rien de ce que tu as fait. Ce qui te pare le mieux reste ce collier. Ce collier d’argent qui pend à ton cou et qui montre mieux que tous les fastes aux yeux du monde, ta vraie richesse, ta vraie nature. Tu sais que lui-même ne te reprocherait rien que tu ne pourrais te reprocher toi-même.
Les émeraudes cherchent les ambres à la recherche d’une réponse. Nouveau sourire pendant que la dextre d’Enguerrand s’appuie doucement sur sa main. Pas une parole durant la cérémonie, aucune, seuls leurs regards comme à leur habitude, distillent leurs pensées, muets, mais explicites.

Les acclamations coupent court au dialogue entre les maîtres. La nouvelle sénéchale est nommée au milieu des cris de joies. Cerridween sourit lentement. Elle lui souhaitait intérieurement du courage. Avec les charges, viennent comme le nom l’indiquait, le poids des responsabilités. Espérant qu’elle en ait les épaules. Après tout les Dames Blanches devaient savoir ce qu’elles faisaient…

Elle allait demander à Enguerrand de la mener dehors… besoin d’air, d’ailleurs, d’être plus près de lui, plus loin de monde, au moins un instant. Quand son regard se reporte sur un mouvement… Ethan ? Accompagné de la jeune personne qu’il était allé retrouver. Comme elle ne l’avait jamais vu. Rougissant comme un jeune homme, les yeux se baissant et se levant alternativement, semblant chercher une phrase, un mot… toujours silencieux, pas du tout à l’aise. Elle remarque une goutte de sueur sur son front, puis la main dans celle de la jeune femme… le silence semble agir comme une masse sur l’Errant. Un sourire se profile sur les lèvres de la Maitre d’arme.

Et bien, Ethan, fais-tu les présentations ou dois-je le faire moi-même ? Je n’ai pas pour habitude de manger les gens, sinon tu aurais déjà été l’objet d’une de mes collations…

Gwen arriva au niveau de Siva, et la salua d'une révérence.

Baronne !

Puis elle se redressa et lui fit un sourire radieux.

Je suis contente de vous voir ! Elle y a beaucoup de bruit et de monde alentours, j'ai beaucoup de mal à suivre les conversations et à saluer les convives. Comment allez-vous ? Vous n'avez pas encore trouvé votre remplaçante au Secrétariat d'État ?

Ses yeux s'agrandirent

Oooooh, Pisan, ça alors ! Dites, ça vous tenterait d'essayer de la rejoindre ? A moins que vous souhaitiez saluer des connaissances plus près de nous ?

Valà, c'est Jades, et c'est dans l'ordre des choses...
Nanny a besoin de quelqu'un d'efficace pour la seconder, et l'ancienne Scribe ne badine pas avec certains détails qui peuvent mettre à mal la Commanderie, et la Baile sait d'expérience que la nouvelle Sénéchale contribuera à renforcer un Ordre dont certains se moquent et qu'ils critiquent, à tort souvent, à raison des fois, mais qui contient en son sein des femmes d'une réelle valeur...

Instinctivement, elle cherche des yeux la Cap', 'fin celle qu'elle considère avec une évidence monstrueuse comme l'héritière légitime de ce poste à responsabilités, et qu'elle n'arrive tout simplement pas à appeler autrement.
Elle voit Zya en compagnie de Kirah et s'mord machinalement les lèvres au souv'nir d'une lettre envoyée à la GEF, désir d'ouvrir une route que le destin referme devant elle... Hausse les épaules en se disant qu'elle trouvera autre chose, la Baile, pour convaincre les plus sceptiques et revenir dans ce lieu qu'elle n'aurait jamais dû quitter...
Pour l'instant elle fixe la Cap' et se d'mande si Nanny allait la nommer ce soir, une bonne fois pour toutes.. Pour le bien de la Commanderie...

Ca la démange, de combattre à l'épée celle qui maitrise si bien l'arc. Et si en plus elle est Cap', t'ain le fantasme... Elle porte la main à sa hanche et serre le vide, croyant serrer le pommeau d'sa bâtarde... Grimace en se souv'nant qu'elle est nue à c'niveau là.
Hey la baile, ressaisis-toi, tu n'fais ni l'amour ni la guerre là, n'oublie pas où tu es et pourquoi!
L'adore se parler toute seule... Mais finit par se ressaisir et s'détache d'la Cap' pour se fixer sur Mys.

Bon ben c'est Jades... J'aurais parié, je s'rais devenue riche... comme tout l'monde j'crois! J'vais aller faire un tour et voir Lulue, en attendant que Nanny s'décide à continuer la cérémonie, ou la clore hein?... J'reviens vite...

Elle se faufile dans la marée de gens, cherchant la figure si familière de la berrichonne. La découvre enfin, entourée de gens qu'elle ne connait pas, ou qui lui disent vaguement quelque chose, comme ce beau ténébreux qui lui tient la main... Oh Lulue, cachottière va... L'sourire s'étire jusqu'aux oreilles, et s'décide finalement à avancer malgré la présence de toutes ces personnes.

Hé, namazone, enfin je te trouve!

L'embrasse sur la joue sans lui laisser l'temps de réagir, puis détaille du coin de l'oeil les inconnus, et r'marque l'animal mythique qui la fait s'mordre la joue pour une raison qu'elle est la seule à connaitre...
Hésite un instant puis les salue d'la tête aussi respectueusement qu'elle sait l'faire.

Oups, désolée de vous avoir interrompus.. Je manque terriblement de manières, mais je m'emploie à corriger cet aspect de mon passé, hein? Deux mots à la plus efficaces des organisatrices et je vous laisse de nouveau entre vous...

S'retourne vers la Blanche, le sourire toujours aux lèvres.

J'voulait te féliciter, Lulue, pour la qualité d'l'organisation. J'sais que tu n'étais pas seule, mais j'sais aussi le temps et l'énergie que t'y as consacrés, et j'trouve ca génial.. j'trouve tout génial en fait, surtout d'être là!

S'marre puis la fixe intensément, comme pour lui dire qu'elle était heureuse pour elle, mais sans les mots.. Sait qu'elle comprendra.

Bon, j'file continuer mon tour des connaissances!

Salue de nouveau les Licorneux et s'éloigne d'son amie puis se met à la recherche d'une autre personne qu'elle voudrait voir, Azz, pour lire dans ses yeux la confirmation d'son pardon...

Nombre de messages : 11 Date d'inscription : 21/02/2009

Burger fut interpelé par une belle dame à la chevelure d'un bond surnaturel, et au regard angélique... Ange ou démon ? Il allait le découvrir.

et mmhh à qui ai je l'honneur ?

Large sourire, petite inclinaison de tête. La dame avait semble t-il entendu la fin de sa dernière tirade sur l'ennui des cérémonies mondaines. Burger ouvra la bouche lorsque son ami artésien fit les présentations.

Burger, voici Dame Cyann, ma chef à l'AAP, et mon escla... euh ma subordonnée à la Chancellerie ^^

Ainsi c'était elle la poétesse dont il avait parcouru quelques unes des œuvres. Elle avait décidément tout pour plaire. Petit sourire complice à Bry... avoir une telle escla... devait être fort agréable.^^

Madame c'est un honneur. Je suis fort heureux de voir que l'on peut lire dans vos yeux le talent de votre plume.

Puis Bry leva son verre.

Alors... à Yeuxbleus83, Comte d'Artois?

Burger devint rouge écarlate... petit coup d'œil dans l'assistance, nulle présence d'ecclésiastique semblait-il. Qui ici savait que le Comte d'Artois avait été déclaré hérétique et que le roy avait reçu des menaces d'excommunication au cas ou il lui reconnaissait le statu de Comte. Probablement très peu de personnes... Petit levé de verre.

à messire Yeuxbleux ! Charmante personne qui au demeurant me traita de répandre des inepties alors que je le citais ! dit-il en riant, avant d'ajouter à l'Artois et au roy !

Puis s'adressant à Cyan,

Quelle foule, on ne s'entend plus ! ... Ainsi vous êtes aussi artésienne ?

Dit-il lorsqu'il croisa le regard de sa cavalière en levant son verre pour lui faire signe de le rejoindre. Burger serait ravi de présenter ses amis à Azzera.

Nombre de messages : 24 Date d'inscription : 25/02/2009

Siva rendit un sourire a Gwen

Ma foi,je vais plutot bien,et comme vous le voyez,peut de nouveau profiter de belles ceremonies,mon deuil touchant a sa fin...

Une moue trahissant sa deception se dessina sur ses levres

Pour le Secretariat d'Etat,non,mais cela se fera peut etre dans les prochains jours...Je garde bon espoir...Ca m'arrangerait,je ne vous cache pas que cumuler fonctions royales,et clericales,devient dur...

Elle suivit le regard de la Baronne,et croisa celui de Pisan d'Harcourt,plus loin,qui les salua d'un signe de tete.Inclinaison du chef en retour,avant que ses yeux ne reviennent sur le petit groupe,dont les hommes etaient trop occupés a discuter entre eux,pour que Siva leur presente son amie.Elle se tourna de nouveau vers l'irlandaise,et acquiessa d'un signe de tete decidé

Allons donc voir la Vicomtesse de Chelles...Je n'ai pas eu le plaisir de la voir depuis bien longtemps,et j'aurais tout le temps de saluer les autres,ou de vous presenter a mes freres...

Elle la suivit donc,au travers de la masse pour tenter de se rapprocher de Pisan.En d'autres temps,elle n'aurait peut etre pas fausser compagnie aux membres de l'Hospital,mais ce jour,ce n'etait plus le cas,et elle savait de toute facon,qu'elle aurait tout le temps de les cotoyer aux animations

Nombre de messages : 40 Date d'inscription : 08/02/2009

Questions qui se perdent et Baile qui s'en va la laissant seule au milieu du tumulte. Faible lieutenante dans cette salle trop pleine. Coeur qui s'emballe et poumons en feu. Tension qui monte et poing qui se serrent. Peur qui s'installe immuable. La foule. Tremblements qui la prennent. Sortir de là. Reculer doucement. Drizz coller à ses jambes et semble la protéger.

Gémissement que personne n'entendra. Pherea ? Baile ? Lulue ? Esca ? Zya ? Personne ? Reculer encore, reculer toujours pour finalement heurter le mur du fond de la salle. Souffler. Respirer. Fermer les yeux. Se calmer. Mains contre le mur frais. Calme qui commence à refaire surface en la dame.

Kirah ? Elle doit être dans le coin, c'est un endroit pour elle ici. Alors doucement, la lieutenante reprend la route contre le mur toujours. Jusqu'à bousculer quelqu'un. S'excuser et se rendre compte que c'est la personne cherchée.

Kirah ? C'est bien toi ?

Nombre de messages : 141 Date d'inscription : 26/08/2006

Bonjour taty, je suis heureux de te revoir.

Je crois avoir compris que c'est dame jades qui est la nouvelle sous chef, enfin sénéchal, enfin, je ne sais pas trop à quoi ça correspond mais la tâche va sûrement être lourde non ?

Rapidement, elle s'accrocha à son bras et dit tout bas

Moi aussi je suis heureuse de te voir. Dommage que Thierry et les jumeaux n'ont pas su venir. Les jumeaux me demandaient encore des nouvelles de leur grand cousin Pierre..

Elle regarda les invités qui continuaient à arriver. Elle fut soulagé de constater qu'elle n'était pas la seule

Oui, la sénéchale est celle qui est sous la grande amazone. De mon temps, quand j'étais grande Amazone, c'était ma soeur Wonderanny la sénéchale. C'est la grande amazone présentit.

Elle lâche son bras, recula quelques pas. L'Etudia

Tu sais, Pierre que tu deviens de plus en plus beau et fort. Tu ressembles beaucoup à ton père, mais tu as les yeux de ta mère. Les yeux des Azayes comme on dit toujours.

elle rit heureuse de voir son neveu en pleine forme.

Nombre de messages : 11 Localisation : Dijon Date d'inscription : 24/02/2009

Eric tenant la main de Teia dans la sienne ne perdait pas une miette de ce qui se passait autour de lui.
Que de monde pour cette réception.
Eric était heureux de partager un instant de la vie de sa femme dans son ordre.
Il avait croisé avec joie une ou deux sœurs étant venus a leurs mariage et se promis d'aller les saluées dès que ce serait possible.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 25/02/2009

Cir@mor était entré parmis les derniers et c'est tout naturellement qui se tenait dans le fond de la salle.
Ici et là, les gens discutaient, faisant des retrouvailles et prenant nouvelles en attendant le début de la cérémonie.
Quand celle-ci commença, le silence fut afin que la Grande Amazone puisse faire son annonce et nommer leur nouvelle Sénéchale.

Suivant la cérémonie d'une oreille, Cir@mor regardait les personnes présentes, essayant de repérer les Frères de son Ordre. Il se sentait quelque peu esseulé et assez mal à l'aise. La présence d'un Hospitalier à ses côtés lui ferait le plus grand bien.
Il perçut Fontvell qui se faufilait entre les invités, en prenant soin de ne bousculer personne et de ne pas interrompre l'évènement.
Faisant de même, s'excusant de la gène qu'il occasionnait, Cir@mor se dirigea vers l'endroit où il pensait retrouver son Frère.
Il aperçut afin la croix de Malte, et s'approcha jusqu'à parvenir, comme si de rien n'était, à ses cotés. Le Grand Maitre était également présent et Cir fut rassuré par leur présence à tous deux, espérant que sa manoeuvre n'avait pas été surprise.

Ses yeux errants tombent à nouveau sur Mys, avançant à tâtons contre un mur.
Incroyable sentiment de culpabilité qui la transperce quelques secondes avant que ses pas la portent vers celle à qui elle est liée pour la vie par le mal qu'elle lui a fait....

S'avance vers elle et la laisse lui rentrer d'dans sans dire un mot.
Puis d'une main douce la soutient.

Non Mys, ca n'est pas Kirah, ça n'est que moi...
Viens, je t'emmène vers elle...

Elle lui tient le bras droit, situation déjà vécue en d'autres lieux d'autres temps...
Puisse-t-elle simplement arrêter de la hanter de cette façon...
Elle rejoint rapidement le couple formée de l'ancienne cap' et d'celle qu'elle voulait à tout prix être la nouvelle.

Cap', m'dame la GEF, 'soir à vous deux.
Mys voulait vous voir, 'fin toi Kirah. J'suis ses yeux ce soir, égoistes mais ses yeux quand meme..

S'tourne vers Mys.

J'suis à quelques pas. J'cherche azz du r'gard, mais j'bouge plus.
Appelle-moi si et quand tu veux repartir.

Nombre de messages : 5 Date d'inscription : 15/02/2009

Brad s’activait auprès de sa monture, qu’elle préparait pour le voyage qu’elle avait prévue de faire depuis un bon moment et toujours reporté. Tout excitée à cette merveilleuse perspective, elle en oubliait bon nombre de choses, des plus insignifiantes aux plus importantes.

On vint donc la prévenir qu’elle devait assister à une cérémonie. Une cérémonie ? Quelle cérémonie ?... Paume de la main qui frappe le front. Ouch ! Mille millions de milles sabord de tonnerre de Brest ! Alors là, je suis bonne pour me faire étriper par Wonder.

Elle se précipita vers la salle, en oubliant de se changer et c’est donc en habit de voyage et épée à la main qu’elle ouvrit la porte d’un mouvement vif, qui lui fit perdre l’épée qu’elle tenait. Bruit de métal qui résonne sur le sol. CLING…CLING…CLING…CLONG

Crispation de la mâchoire, tête d’ahurie de Brad, ce n'est pas une première, puis grand sourire malicieux et yeux brillant de malice. Décidément, elle serait toujours une catastrophe ambulante. Et tout ce qu’elle trouva à dire aux quelques curieux qui c’étaient retournés, fut un…Oups ! Désolée !

Puis, d’un geste nonchalant, mais néanmoins rapide, elle ramassa son épée et se glissa contre le mur de la salle.

Nombre de messages : 6 Date d'inscription : 24/02/2009

Comment une si petite salle peut elle contenir autant de gens? La chaleur devenait infernale... Heureusement sa douce venait de le rejoindre en glissant sa main sur la sienne... Elle était divinement belle dans sa robe rouge... et ses cheveux en bataille, enfin indisciplinés, lui donnait un air canaille... irrésistible.. Il était fier d'elle.
Connaissait elle celle qui venait de se voir distingué? Il ne voulait pas interférer entre elle et ses sœurs mais sa curiosité était piquée au vif... Allons le Chat, tu es curieux mais prudent. Pas d'indiscrétion.
Le brouhaha reprit de plus belle maintenant que la cérémonie semblait finie. Toujours pas de Long en vue...

-Chat alors ! Ça me fait rudement plaisir de vous voir. Vicomte, Vicomtesse; mes hommages. réussit à entendre le Vicomte par dessus le vacarme.

-Messire Camisard, je suis moi aussi heureux de vous voir céans! N'est ce pas vostre cousine cette jeune Alixe? Il m'a bien semblé qu'elle portée le même nom que vous!

Damned ils avaient été repérés... Et même pas le temps de souffler. Un petit îlot de normands parmi tout ces horzains... Tient, Akane là bas au loin, plus seule que jamais...

-Bien le bonjour... je suis heureuse de vous voir ici... vous allez bien j'espère...

La Chancelière Normande venait de les retrouver... L'îlot devenait une île maintenant... Un Mont? La comparaison était amusante...

-Excellence, merci de vous inquiéter pour nous. Nous allons bien, enfin pour moi je suis un peu fatigué, le voyage, mais ca va... Et vous? Connaissez vous quelqu'un ici? Un amant? Un parent?

La jeune femme était aussi très intéressée aussi par le petit Hervald. C'était toujours un plaisir de voir un nouveau né dans ce monde de brute...

-M'sieur dames, enchanté, on s'est pas déjà vu quelque part ? dit-il avec un petit sourire en coin. Puis leur tendant la main.

-Je m'appelle Burger.

-Salutations Messire. Nous nous sommes entr'aperçus à Dieppe... Vous suiviez la Princesse je me trompe? Je suis Alcalnn Blackney. dit il attrapant la main fermement.

Il lui semblait que cet homme était un Trouvère... et pas mauvais pour être un familier de Mortain.

Cris fiers des Dames en l’honneur du Roy, de l’ordre, de la nouvelle Sénéchal et même de son nom, ce qu’elle aurait préféré humblement éviter. Cris repris par l’assemblée joyeuse.

Mais… c’est que ce n’est pas fini ! Des yeux elle recherche la GEF, l’ancienne capitaine, elle observe le duo. La au fond, elle reconnaît sa famille enfin arrivée, sourires, petits clins d’œil complices. Puis se retourne vers les sœurs qui l’accompagnent avec un large sourire avant de se saisir du second paquet. Bien plus grand mais surtout bien plus lourd.

La salle s’est animée. Retrouver quelque calme ne va pas être chose aisée. Sur qu’ils ont tous hâte de rejoindre le buffet et de se déchainer durant les jeux mais… non elle n’en a pas fini. Depuis peu elle a pris la décision. Depuis peu, elle a décidé avec sa complice de faire durer la cérémonie un peu plus. Arrivera elle a obtenir encore quelques temps leur attention ? Il le faut. Le visage se ferme, le sourire disparaît quand le paquet à nouveau est ouvert. La décision n’a pas été aisée, le choix des plus difficiles entre toutes ces femmes qui l’entourent quotidiennement, mais de son choix elle est persuadée.

Du paquet elle sort une épée, main droite sur la garde pour en soupeser le poids, prendre le temps d’admirer la longue lame, prendre le temps d’admirer le travail de l’acier. La pointe est bien marquée et délicatement elle la dépose dans la main gauche et se retourne face à l’assemblée.

Chers amis !
Je vous demande encore quelques petits instants de patience.

Attendre que le calme revienne, que les félicitations cessent, que les estomacs s'appaisent encore un court instant.

» Petite salle adjacent de la grande salle
» Salle de bal
» Grande salle pour un Grand jour