[RP] Le banquet

En attendant la réponse de Cyan, Eudes sentit ses narines le chatouiller. Une odeur nauséabonde, écœurante, qui donnait envie de repousser le potage tout juste servit qui semblait sentir si bon dans les cuisines pourtant. L’échanson chercha des yeux l’origine de la puanteur et son regard tomba bien vite sur une mare orangeâtre et gluante laissée là par Atalante. Effaré par le spectacle, il ne s’aperçut pas dessuite qu’il était en train de verser tout le contenu du pichet d’hypocras qu’il avait à la main dans le verre de Cyan.

Le visage de Mike marqua la satisfaction à la venue de la blanche.

Bonjour kali, je suis heureux de te voir. Effectivement, je suis le seul Orléanais... quoique j'ai entendu dire que Messire Rhân était arrivé...
J'accepterai avec joie d'être ton cavalier pour cette cérémonie. J'espère que tu me porteras chance pour la Chasse !

Messire Rhân, oui j’ai entendu mes sœurs parler effectivement de son arrivée .bien longtemps que je ne l’ai vu notre Baron .Mais j’en ai vu un autre d’orléanais en la personne du maréchal du domaine royal et prévôt de paris et oui messire Bourguignon, je l’ai accueilli moi-même .Il faut dire qu’il est arrivée suffisamment tôt, sourire de la blanche, ce qui n’est pas ton cas Mike.
Merci de bien vouloir être mon cavalier, c’est un honneur pour moi d’être à ton bras.
Chance je ne sais pas en tout cas je fais la chasse moi aussi.

Kali avait retrouvé son sourire et oublié sa déception, ainsi elle était .Explosive parfois irréfléchie mais pas un sous de rancune.
L’annonce commençait à se faire pour prendre place à table .Les invités commençaient à prendre place
La main de Mike prit son bras

Je puis t'inviter à venir déguster quelques mets ?

L’esquire décocha un sourire et ne se fit pas prier, cherchant du regard ou elle pourrait bien s’asseoir .Elle jeta un oeil pour voir si elle apercevait n
Nennya .Mais déjà son cavalier la mener à la table.

Avec plaisir Mike, toutes ces émotions m’on creuser et je me sent prête à dévorer une belle poularde ,ou bien un chevreau

La jeune femme sourit prenant place au coter de Jacouillet, elle sourit même à voir l'impatience de son tendre amour, celui-ci semblait avoir faim tout autant que Titca enfaite. Souriante à la main poser doucement sur son ventre, la jeune mère posa une main sur la sienne et sourit heureuse qu'il soit à ses coter.

Nous avons faim effectivement j'aurais dû pensée à manger avant de partir mais bon...ma tête me perdra. Mais tu as vu du Miel !!

Lui accordent un doux sourire elle se pencha contre lui afin d'embrasser tendrement sa joue, elle l'aurait bien embrassée mais c'était surement pas le bon endroit pour ce genre de marque d'affection, lisent du bout des lèvres le menu Titca sourit, fallait avouer que les dames blanche avait taper fort, cela avait l'air délicieux. posent le menu elle chercha Anny des yeux mais dans ce monde lui parlait n'était qu'un rêve apparemment.

Après le repas j'irais bien faire un petit tour dehors si cela te dérange pas tout ce monde ne me rend pas très bien, je me sens légèrement enfermée ici... Le gros souci de la jeune femme trop de monde la stressait et la rendait un brin sur la défensive. D'ailleurs ses yeux regardèrent toujours de gauche à droite soupirante souvent, elle savait qu'ici elle ne risquait rien absolument rien même , mais si Louis savait quelle avait quitté Bielle avec les événements en court il ne serrait pas vraiment fou de joie.

Ne vous inquiétez pas, la soirée ne fait que commencer et je suis venu seul.
J'aurai tout le loisir d'aller voir mes amis en ces lieux.
D'ailleurs dites moi, vous êtes la pour le travail, puis je me permettre de demander pourquoi exactement ? Si ce n'est point trop indiscret.

Concernant les présentations, pourquoi pas.
Et puis d'ailleurs, il me faut allez félicité ces dames également, c'est la moindre des choses. Je me fais une joie de vous accompagner.
D'ailleurs, merci bien du compliment, c'est un réel plaisir que de vous avoir rencontrer en ces lieux, j'espère avoir le plaisir de vous revoir lors d'éventuel festivité. Je guetterai à l'avenir les fêtes de la chancellerie dit il avec un petit rire.

Elle écouta son rire, sentant un étrange sentiment l’envahir … Son attitude béate fut heureusement interrompue par le gargouillement inopiné de son ventre, le genre GRRROOAA pas du tout discret, elle rougit comme un coquelicot une nouvelle fois, à croire que c’était une manie ! Son regard océan se déplaça alors vers les plats sans perdre rien de son intensité et lorsqu’il dit tout en lui mettan,t le plat sous le nez, elle sut que cet homme était parfait^^


Chère dame Cyann, voila que ces charmantes dames ont pensée à nous.
Nul doute que cela sera fameux, après vous très chère.

Cyann plongea sa main dans la plat et se mit à dévorer goulûment, ben quoi elle avait une faim de loup et la fourchette ça n’existait pas ! Une fois le plat fini mais nullement rassasiée, la jeune femme héla d’un simple mais instant regard un des serviteurs en livrée qui se précipita aussitôt pour lui tendre un plat en argent finement ciselé et ornée de gravure de scènes où des amazones chassaient et bien d’autres choses encore. Le serviteur lui tendit enfin un linge et elle eut à nouveau les mains et son doux visage propres.

C’est alors qu’elle pensa enfin qu’elle ne lui avait même pas… la blonde se leva prestement, bousculant sa chaise et le serviteur en livrée penché sur son verre avec une carafe d’hydromel. Ses yeux s’agrandirent de stupeur, les narines de son nez fin se plissèrent et elle s’écria :

Vous voilà en vilaine posture baron de Glénat … mais où est donc passée cette malheureuse qui a commis ce forfait aussi coloré que nauséabond ? Enfin, au moins ce n’est pas moi qui ait commis la bêtise cette fois… * petit rire doux et au fond des yeux bleus un brin de malice *

Une personne s’approche, Ninjaturtel lui parle , il doivent se connaître …

Ah Andrisse, tu tombes bien. Mais...Tu n'as pas à t'excuser.
Il semblerait que la dame soit malade, peut être devrais je la voir après un brin de toilette dit Ninjaturtel sous un petit rire.

Le baron ôte sa veste tachée et se retrouve ainsi vêtue sa chemise blanche qui laisse apparaître sa silhouette svelte. Cyann joue avec une mèche de cheveux d'or fin égarée de sa sa coiffe.

Et bien, je ne suis pas contre.
Peut être devrais je t'accompagner pour examiner cette dame au passage.
Au fait, c'est un plaisir de te revoir, j'aurai aimé dans d'autre condition mais comme quoi rien n'est prévisible n'est ce pas.

Il se tourne alors vers elle, l'air contrit.

Excusez moi dame, il semblerait que je dois vous fausser compagnie.
Je m'excuse de cette impolitesse.

La jeune femme entrouve ses lèvres fines mais, aucun son ne sort de sa bouche.... non, elle reste là les bars ballants et finit par baisser la tête et observer tout d’abord sa robe d’un blanc jadis immaculé, ses topazes remontent le long de la table, suive la piste semée d’un liquide transparent qui semble venir de … la carafe toujours penchée au dessu de sa coupe en argent. Cyann plante son regard azur dans celui du page et lui dit d’une voix claire

Je crois que ça suffit merci … Si j’ai soif, ma foy, je n’aurais qu’à suçoter les pans de ma robe …

Le serviteur sursaute et se redresse instantanément, il semble qu’ils s’enfonce un peu dans le sol … Cyann se tourne vers Andrisse et dit :

Je crois , si cela ne vous dérange pas que je vais profiter également de vos services … Car, si je me présente ainsi à la nouvelle sénéchal et à la nouvelle capitaine, je crains que l’on me prenne pour une de ces piliers de tavernes … * rires cristallins* M’offririez vous votre bras à nouveau cher baron ?

Et c’est en ignorant totalement les quelques regards tournés vers eux et la tête haute, qu’elle se décale légèrement afin d’être à sa hauteur ,enfin , une tête plus bas ,a mais ça elle n’y peut rien…

Vous êtes encore plus élégant ainsi lui dit elle à voix basse ...bon enfin si on a pas le nez trop difficile hein^^ * pépites de rires*

Tous trois quittent la salle …

Cyann a écrit:

Je crois que ça suffit merci … Si j’ai soif, ma foy, je n’aurais qu’à suçoter les pans de ma robe …

Eudes se confondit en excuses face à la Dame aspergée qui gardait néanmoins tout son calme. L’échanson couru en cuisine pour aller chercher de quoi éponger sa bêtise et réparer celle d’Atalante recouvrant le sol. De retour dans la salle, Cyan avait disparu. D’abord mal à l’aide, l’échanson se dit qu’au moins personne ne remarquerait sa bourde ! Il alla nettoyer innocemment la flaque de vin sur la table puis le cadeau d’Atalante, sifflotant et surveillant Merenwen et Lulue qui semblaient occupées plus loin pour avoir remarqué la gaffe.

Le temps de nettoyer le linge et les mains quelques peu souillées et revoilà l’échanson au milieu de la pièce pour annoncer la suite :

Chevreau rôti à la sauce dorée !

Pierre laisse sa tante féliciter son autre tante. Puis elle lui laisse la place. Comment doit il faire, d'habitude il lui fait un gros bisou, mais bon là, euhh , c'est un peu gênant. Elle est la grande Amazone, m'enfin en même temps c'est sa tante. Dilemme, il faut trancher, restez sobre, mais restez famille quand même.

Bonsoir dame taty la grande Amazone, il pouf de rire et embrasse sa tante sur la joue.

Puis, un pas en arrière.

Félicitations mesdames, si ma tante vous a choisi, c'est que vous le méritez amplement.

Il s'incline vers la première et lui dépose un baiser sur la main, puis se retournant vers la deuxième reine du soir, il fait de même.

Ses yeux pétillants de malice, regarde les deux femmes qui ne devaient pas s'attendre à tel geste.

Dis taty, y a t'il des places précises ou pouvons nous nous mettre à celle de nostre choix ?

Mouvement dans la salle, les invités enfin s’avancent. Les savoureuses odeurs se précisent. Signe de la tête, sourires polis, mouvement de la main en signe d’invitations. Et hop on continue à saluer dans cet étrange ballet. Un par un, une par une. Tiens… serait elle devenue invisible pour certain ? Et ou sont… Signe de la tête, sourires polis, mouvement de la main en signe d’invitations, et oui ça recommence. Humm difficile rôle que celui là, et c’est qu’elle a remerciement à faire … qui lui tardent à honorer. Mais voilà la famille qui arrive, sa sœur Ali et Pierre son neveu.

Je suis fière de toi ma soeur.

Embrassades et "Merci " susurré. Léger cramoisi qui l'envahie au commentaire de la chef de famille avant que celle-ci ne se tourne vers les nouvelles nominées pour les féliciter.

Déjà le neveu qui s’approche avec un léger sourire en coin et cette Azayes étincelle si reconnaissable dans ses prunelles.

Bonsoir dame taty la grande Amazone.

Après le grande Taty trop souvent entendu, voilà salutations qui lui redonnent le sourire. Elle le serre un court moment dans ses bras, heureuse de le revoir. Taquin le neveu, mais ne dit on pas : Tel père, tel fils !
Lui aussi s’empresse de féliciter Jades et Zya avant de se retourner vers elle.

Dis taty, y a t'il des places précises ou pouvons nous nous mettre à celle de nostre choix ?

Pas de souci mon neveu, place toi là ou il te convient, cependant pas trop loin de tes tantes hein ? Clin d’œil pour accompagner la phrase. Et sois sage avec les Dames.

Ne disait on pas qu’au centre de la pièce trônait souvent le plus important ? Non ? Bon… tant pis… ben pour une fois le plus important y était… aussi bien à ses yeux qu’aux yeux de tous. La plupart y voyaient la grande Amazone, la sénéchal et la capitaine… Le Chlo n’y voyait qu’un ange… pis les autres aussi quand même… du moins sa tatie chérie… pis son autre tatie chérie… pis son cousin aussi… mais l’ange avant toute chose, car c’est bien ce qui retint son attention. Le sourire s’étira sur ses lèvres et imperceptiblement, sans qu’il en eut réellement donné l’ordre, ses pieds changèrent de direction et le portèrent vers ce centre qui à présent l’attirait comme un aimant. Loin de s’offusquer de cette « initiative », le jeune baron joua des pieds et des mains pour fendre la foule qui semblait stagner. Sans trop de mal, il parvint au centre des attentions… Ses yeux se posèrent sur l’ange, qui ne l’avait pas encore remarqué, tout occupée qu’elle était, en grande discussion avec… ses yeux s’agrandirent… son… oui son cousin il ne rêvait pas… un voile passa un instant dans son regard… on voulait lui voler son ange ? Non… non… fausse crainte qui s’évapora plus vite encore qu’elle n’était venue.

Saluant ses tantes et son cousin, il esquissa un sourire.

Eh bien… j'étais sur de te voir Anny… mais jamais je n’aurais cru que la moitié de la famille se serait donné rendez vous à cette cérémonie. Voilà bien longtemps que nous ne nous étions pas croisé Pierre, même si j’admet que mon séjour en Lorraine n’a rien arrangé. J’ai appris pour tes… mésaventures… espérons que les choses avancent dans le bon sens…

Mais tandis qu’il disait cela, ses yeux faisaient constamment l’allée et retour entre sa famille et l’ange qui se tenait en retrait, mais qui l’avait bien remarqué cette fois. Cela aida-t-il à lui donner un air un brin absent, ou plutôt un peu en dehors de la conversation qu’il avait lui-même lancé ? Nul ne pourra sans doutes jamais le dire mais… de grands doutes y subsistent encore de nos jours. Evitant de paraître malpolie, le jeune Von Frayner s’excusa un instant et fit un pas en direction de l’ange en question, le sourire désormais tout grand sur ses lèvres. Légère inclinaison de la tête… Etait il heureux de la revoir ? Oui… cela faisait si longtemps… la dernière fois ? C’était dans une semblable cérémonie chez les dames blanches…

Bonjour à vous comtesse, vous semblez rayonnante aujourd’hui… votre présence illumine cette salle encore plus que d’habitude, si du moins cela est possible. Si j'avais su, je me serais vêtu en conséquence, je crains de faire tâche cette fois ci à votre bras.

L’air taquin se niche dans le regard… se soucier du quand dira-t-on ? Voilà bien longtemps qu’entre eux deux c’est finit… il fit un pas en arrière, son regard embrasant désormais sa famille en sus de l’ange… nouveau sourire léger… Finalement… il en connaissait un peu plus qu’il ne voulait bien l’admettre…

La jeune femme parlait tranquillement avec Jacouillet assise à une table chantonnent en caressent son ventre de jeune maman , quand elle vis soudain un bout de Wonderanny, miracle en se levant doucement elle murmura à Jacouillet.

Je revient mon ange ne bouge pas... La jeune femme déposa sa cape sur la chaise et s'avança doucement vers l'enter ou la sortie pour elle arrivent environs à trois bonds de la Grande Maistre elle siffla doucement juste assez fort pour que Anny l'endente pas assez pour que les personne plus loin soit alerter, une fois que son amie eux tourner les yeux vers elle Titca sourit malicieusement un de ses sourires qui voulait tout dire, surtout annoncer une grosse farce la en l'occurrence une belle honte...

Anny !? La jeune femme avait légèrement élever la voix et resta planter les bras croiser poser sur son ventre déjà trop gros pour le cachée, puis elle ouvrit les bras et lui accorda un superbe sourire avant de lui courir littéralement dessus et de lui saute au cou s'accrochent à sa taille de ses jambes, ses bras enlacent son cou elle colla son visage à quelques centimètre du sien.

Bonjour beauté fatale, comment vas tu ma chef d'armée préférer ? Titca lui murmura quelques mots à l'oreille et colla un bisou bruyant sur celle-ci avent de lui faire un sourire malicieux, après tout Anny avait prit le risque de l'invitée fallait assumer maintenant Titca c'était tenue tranquille à la cérémonie maintenant elle prenait soin de se rire un bon coup.

Alors ma Anny, tu fait venir ici et après tu me salut même pas roooh ben alors ! Ri-di-cule ! Titca était toujours accrocher à elle ne touchant pas le sol comme un bébé singe contre sa maman et souriait bêtement. Tu me présente ?!

Il chuchote à sa tante.

Ne t'inquiète pas, j'aime charmer, mais en fait je suis un grand timide.

Un clin d'oeil en retour.

Il se tourne pour retourner près d'Alivianne quand son cousin Clho fais face à Nanny.

hééé salut cousin, cela fait bien longtemps que l'on ne s'était point vu. Ne t'inquiète pas pour moi, le temps fera son oeuvre, mais bon j'espère pas trop longtemps quand même. Je suis heureux de te revoir. je vois que tu te portes comme un charme.

As tu déjà trouvé une place pour manger ? Moi je ne tiens plus.

Se tournant vers sa tante Alivianne.

Regarde vers la gauche, il y a des places, nous allons nous asseoir ?

Les plats se succédaient à mesure que les invités se dispersaient. Mais qu’avaient-ils à fuire ainsi ? Ce n’était pourtant pas tous les jours qu’un tel banquet s’offrait à eux, du moins pas dans la vie de Pherea. De chopes en chopes, largement servies par l’échanson, l’aspirante se sentait de plus en plus à son aise. Elle remarqua Fildaïs s’agiter sur sa chaise qui faisait signe à une Blanche un peu plus loin. Mais la pauvre blonde, embêtée par les bretelles de sa robe se livrait aux yeux de Phe à une sorte de danse ridicule. La berrichonne ne pu se retenir de l’imiter.
Mais lorsque Fildaïs se retourna vers son amie, celle-ci lui fit un grand sourire innocent pour reprendre de plus belle une fois les yeux accusateurs détournés. Mais les réflexes de la comédienne se trouvaient quelque peu amoindrit par les volutes de l’alcool et ce qui devait arriver arriva… Pherea se trouva à sourire de toutes ses dents au dos de Fildaïs et grimaça face aux yeux bleus. Les yeux bleus ? Norf ! S’en était finit de la brune, elle était démasquée… Elle se mordit les lèvres, se tassa un peu sur elle-même, essayant de fondre sur sa chaise, attrapa machinalement sa chope et en vida lentement le contenu.

Un baise-main? Pur symbole de la galanterie faite homme. En même temps, vous me direz que la galanterie est l'apanage du sexe fort... pour plaire au faible. Ironie que de vouloir plaire au plus faible, alors que les ancêtres s'imposaient, eux.
M'enfin, flatter l'égo fait du bien, quand on ne tente pas de chercher quand, pour la dernière fois, on reçut telle marque et qu'on se rend compte que cela amène les démons du deuil. Assombrissement des prunelles qui virent au noir brillant. Et pourtant, avec toute la bonne volonté du monde, elle maintint un sourire sur les lèvres, comme il avait entonné ces mots et fait ce geste :

Félicitations mesdames, si ma tante vous a choisi, c'est que vous le méritez amplement.

Et puis, parachutage quelques siècles en avance d'un Blond dans sa bulle. Elle n'avait donc pas rêvé, plus tôt? Il était là, son Aiglon... plus tout à fait Aiglon. Plutôt tendance Aigle majestueux. Une allure peu courante. Ca lui allait bien, renforçant son côté détaché. Détail de l'homme qui était arrivé. Il paraissait fatigué, avec un air plus sombre qu'à l'accoutumée. La Lorraine l'avait-elle changé? Non... Son Aigle restait son Aigle.
Et ne pas entendre l'échange entre les membres d'une même famille. Remarquer juste, les coups d'oeil qu'il lui jetait, comme pour s'assurer qu'elle ne se sauve. Et si elle le faisait? Courait-il après elle? Ou se limiterait-il aux convenances et resterait avec ses proches? Un pas vers elle. Regard qui capte le sien, chassant la brillance qui l'avait troublé, sans toutefois chasser les nuages qui s'étaient amoncellés au fond du ton émeraudin. Vague sourire, devant son manège protocolaire. Jeu, puisqu'il en a toujours été ainsi, depuis le début de l'Histoire.

Bonjour à vous comtesse, vous semblez rayonnante aujourd’hui… votre présence illumine cette salle encore plus que d’habitude, si du moins cela est possible. Si j'avais su, je me serais vêtu en conséquence, je crains de faire tâche cette fois ci à votre bras.

Maintien des zigomatiques en position vague. Evaluer la situation. Jeu? Jeu. Relucage flagrant du sieur, de pied en cape. Moue qui se dessine, sur les lèvres purpurines. Lueur amusée, troublant les nuages.

Et bien, Baron... Que vous est-il donc arrivé, que vous ne portiez ici atours de festoye et parure à votre rang. Au moins avez-vous la décence de porter lame pour redorer tout votre *vague geste de la main, comme la tête regarde toujours comment le Blond s'était attifé* ramage... Pauvre plumage... Vous vous malmenez... Et votre réputation auprès de ces jeunes donzelles, dites-moi? Qu'en faites-vous? *inspiration profonde feinte, pour exagérer l'expiration* Et que dire de votre présence à mes côtés... Voyez comme vous êtes peu assorti à mes soieries et mes pierreries... Couple détonnant que nous ferons là, vous si terne auprès de mon illustre rayonnement. Doigt qui se lève et vient se poser par à coup sur le torse du jeune homme
Si cela me cause tort, je vous le ferai payer au centuple, Messire...

Ne pas jeter de regard à sa tenue de garde, loin de ce qu'elle décrit. S'amuser à singer sa caste. Le jeu, toujours, entre eux, si déplacé parmi les leurs, mais rituel obligé, quand ils se rencontrent.
Et pour elle... S'amuser. Oublier. S'évader.